Avant la mobilisation nationale de la fonction publique hospitalière, mardi 27 septembre 2022, les représentants du syndicat CFDT santé-sociaux du Finistère évoquent les difficultés rencontrées par le secteur.
Un appel à la grève nationale est lancé ce mardi 27 septembre 2022, par les syndicats signatures du Ségur de la santé. Les représentants du syndicat CFDT santé-sociaux du Finistère partagent leurs inquiétudes.
Pourquoi la CFDT participe-t-elle à l’appel à la grève nationale du 27 septembre ?
Les fédérations signataires du Ségur – la CFDT santé sociaux du Finistère, l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa) santé sociaux et FO SPSS – sont inquiètes de l’état général de l’hôpital public et de l’épuisement des personnels. Elles estiment que les consultations et les réponses ministérielles et gouvernementales ne sont pas satisfaisantes.
À la CFDT, notre priorité est les conditions de travail des agents. Aujourd’hui, la situation est pire que pendant la pandémie : les fermetures de lits et de services se poursuivent. La charge mentale et physique est lourde pour les agents, qui ne sont pas sûrs d’avoir leurs jours de récupération et qui perdent le sens de leur travail. Le taux d’absentéisme atteint des records et le métier n’attire plus.
Quelles sont vos actions prévues le 27 septembre ?
Le 27 septembre, nous lançons un préavis de grève nationale. À l’échelle du Finistère, nous n’organisons pas de mobilisation ni sur la voie publique ni dans l’enceinte des établissements : nos militants ne peuvent pas se libérer du temps de travail.
Les trois fédérations vont envoyer un courrier aux députés et sénateurs finistériens le 26 septembre. Il s’agit d’un cahier revendicatif commun dans lequel nous demandons un rendez-vous aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Quels vont être les enjeux des mois à venir pour la fonction publique hospitalière ?
Nous attendons leurs propositions. Il est urgent de trouver des solutions, nous sommes face à un désert de soignants. Le départ d’un soignant, c’est un départ de compétences, avec le patient qui subit. Il faut sauver l’hôpital pour tous ! Nous attendons que les travaux et les décisions prises lors du Ségur ne soient pas oubliés et que leur mise en œuvre se poursuive. Ce Ségur, c’est un contrat : nous ne lâcherons pas !