Finistère. « Une quarantaine de postes menacés dans les collèges et lycées », alertent les syndicats (OF.fr-6/02/24)

Opposés à la réforme du collège et aux réorganisations dans les lycées, une petite centaine de professeurs ont manifesté ce mardi 6 février 2024 à Quimper (Finistère). | OUEST-FRANCE

Le « choc des savoirs », autre nom donné à la réforme des collèges, ne passe pas. À Quimper (Finistère), ce mardi 6 février 2024, une petite centaine de professeurs du Finistère ont manifesté devant la direction départementale de l’Éducation nationale.

Par Rose-Marie DUGUEN

Opposés à la réforme du collège et aux réorganisations dans les lycées, une petite centaine de professeurs de tout le Finistère manifestent ce mardi 6 février 2024 à Quimper, devant la direction départementale de l’Éducation nationale.

Qu’est-ce qui coince ?

Le projet de réforme des collèges, autrement nommé « choc des savoirs » . Il se traduit, entre autres, par la répartition des élèves en groupes de niveaux. « Une vision pédagogique réactionnaire, d’un autre temps », taclent plusieurs organisations syndicales. Cela impacte aussi les volumes horaires : « Les futurs plannings sont très difficiles à faire, concrètement, par les chefs d’établissement ». Les réorganisations dans les lycées ne satisfont pas davantage.

Qu’en est-il des effectifs pour la rentrée 2024 ?

Les syndicats – FSU, CGT, SUD éducation, SNFOLC… – craignent des suppressions de postes, « entre autres, pour les contractuels ». « On pourrait perdre près de 40 postes dans le second degré (collèges et lycées) du Finistère. Dont une trentaine dans les lycées généraux et technologiques. Du jamais vu », lâchent-ils, au sortir d’une réunion, ce mardi 6 février 2024, avec la direction départementale de l’Éducation nationale à Quimper, où la rentrée 2024 était évoquée.

« La ministre Amélie Oudéa-Castéra a promis qu’aucun poste ne serait supprimé… à l’échelle nationale. On en enlève ici, on en remet là-bas. Nous, dans le Finistère, on en perdrait », grince l’une des syndicalistes. La baisse annoncée des effectifs d’élèves est le principal argument avancé pour réduire le nombre de postes d’enseignants, relaient les syndicats.

À cela, s’ajoutent des inquiétudes pour le premier degré où 30 postes seraient aussi sur la sellette, font-ils savoir.

En quoi ce mouvement de contestation est-il particulier ?

Ce mardi à Quimper, les manifestants venaient de différents établissements et de tout le département. Les syndicats, de plus, appellent à une « grève reconductible », ce qui n’est pas si fréquent. Enfin, pour eux, l’enjeu est aussi « de construire le mouvement dans la durée, après les vacances de février ».

A lire sur le même sujet: https://www.letelegramme.fr/bretagne/dans-le-finistere-40-postes-denseignants-en-peril-dans-les-colleges-et-lycees-6520732.php

Source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/finistere-une-quarantaine-de-postes-menaces-dans-les-colleges-et-lycees-alertent-les-syndicats-ec66fc5e-c514-11ee-9c4f-9be0695f50c2

URL de cet article:https://lherminerouge.fr/finistere-une-quarantaine-de-postes-menaces-dans-les-colleges-et-lycees-alertent-les-syndicats-of-fr-6-02-24/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *