Grève à Brest : « L’inflation tape dur sur tout le monde » ( OF.fr – 10/11/22 – 18h51 )

Toutes les générations étaient représentées dans le cortège.
Toutes les générations étaient représentées dans le cortège.

Pas loin de 500 personnes ont battu le pavé ce jeudi 10 novembre 2022, à Brest (Finistère). L’augmentation des salaires et des retraites étaient au cœur des revendications. Des échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu en fin de manifestation.

« Revalorisation des salaires, des pensions et des minima sociaux. » C’est en substance ce qu’ont revendiqué les 500 personnes qui ont manifesté dans les rues de Brest (Finistère), ce jeudi 10 novembre 2022. Un jour de grève qu’a appelé la CGT au niveau national. Professeurs, ouvriers de l’arsenal, postiers et retraités se sont mobilisés en nombre. Le cortège est parti de la place de la Liberté, à 11 h, avant de déambuler en ville. Un groupe d’Aesh (accompagnants des élèves en situation de handicap) d’une école de Lambézellec s’est mobilisé. « On ne touche que 800 € par mois. Ça n’est plus possible. En septembre, on a même eu une collègue qui n’a pas été payée du tout », lance l’une d’elles.

Toutes les générations étaient représentées dans le cortège. « On vient pour nous et pour celles et ceux qui ne peuvent faire grève parce que cela représente une perte de salaire trop importante. On est aussi là pour les étudiants. Parce que l’inflation tape dur sur tout le monde », assure ce Brestois qui travaille à l’arsenal.

Une altercation en manifestants et forces de l’ordre

Des lycéens étaient aussi présents dans le cortège. Et si pour eux, l’âge de la retraite est encore loin, la conscience sociale n’attend pas le nombre des années. « On est là pour plusieurs raisons. On veut des meilleures conditions d’enseignement et plus de professeurs. Parce qu’on est plus de 30 par classe. Ce n’est pas possible » , explique une élève de première du lycée de l’Iroise, à Brest. « On manifeste aussi parce qu’on est sous pression. On nous demande de beaucoup travailler pour réussir. Mais on n’est même pas sûrs de faire les études que l’on veut avec le système Parcoursup. Si en plus, après ça, on galère pour manger pendant nos études, puis pendant notre vie professionnelle et qu’à la fin on n’a même pas de retraite. À quoi ça sert ? » , ajoute l’un de ses camarades.

Si la mobilisation s’est déroulée dans le calme jusqu’à 12 h 30, des échauffourées ont éclaté vers 13 h, rue de Siam, entre des manifestants et les forces de l’ordre. La police nationale n’a pas communiqué davantage sur l’événement.

Source : Grève à Brest : « L’inflation tape dur sur tout le monde » (ouest-france.fr)

Auteur : Emmanuelle CADIEU.

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