Chaque 25 juin, les délégations d’Anciens combattants de Concarneau, Melgven et la région, représentées par leurs porte-drapeaux, rendent hommage aux résistants, morts pour la France pendant le conflit de 1939-1945.
Samedi 25 juin, lors d’un hommage rendu aux résistants morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, Henri Gaonach, le vice-président de la section locale de Melgven des Anciens combattants, a appelé à se souvenir « du sacrifice de ces hommes courageux qui n’ont pas hésité à donner leur vie pour la liberté. Il ne faut pas les oublier ».
Hommage à Yves Trichard et aux fusillés de Kerguérisit
La délégation s’est arrêtée dans un premier temps à Croissant-Bouillet, à Concarneau, devant la stèle érigée à la mémoire du résistant concarnois Yves Trichard, mort au combat le 7 août 1944. Le résistant rattaché au « Maquis de Saint-Antoine », posté à Croissant-Bouillet, avait été touché par une balle ennemie et était décédé sur place des suites de ses blessures.
Puis, le groupe a rendu hommage à Georges Beaujean et Alfred Le Ray, deux jeunes Concarnois de 20 ans, « assassinés » dans le vallon de Kerguérisit, à Melgven, comme l’a rappelé Henri Gaonach, vice-président de la section melgvinoise des Anciens combattants. Ces deux résistants du groupe « Vengeance », bien que prévenus de l’arrivée de l’ennemi, n’avaient pas eu le temps de s’enfuir comme leurs camarades dans les bois voisins, et avaient laissé leur vie à Kerguérisit le 25 juin 1944, là où une stèle est érigée en leur mémoire.
Yves Daoudal, un homme courageux
Les descendants d’Yves Daoudal, le résistant melgvinois fusillé en 1944, ont rappelé son souvenir et son courage. Il avait connu la Première Guerre mondiale et n’avait pas hésité à s’engager dans la Résistance pendant le conflit de 39-45. Il avait caché des armes dans sa ferme de Voulgoat, mais avait été arrêté sur dénonciation puis transféré dans plusieurs prisons. Sa vie s’était achevée sous les balles ennemies au Mont Valérien, le 5 avril 1944.
Sa petite-fille Yvette Hémon a lu un message en souvenir du grand-père, mais aussi un message de paix et d’espoir face aux conflits actuels.