Dans les monts d’Arrée, plusieurs hectares ont brûlé au Nord-Ouest de Berrien (Finistère), près du village de Trédudon-Le-Moine, depuis la reprise des feux ce jeudi 11 août 2022. 16 personnes ont été évacuées préventivement de chez eux. Une centaine de pompiers sont mobilisés. Le feu n’est pas encore maîtrisé. Des Air Tractor (les bombardiers d’eau sudédois) survolent la zone et arrosent les points sensibles.
Plusieurs hectares ont brûlé à Berrien (Finistère), dans les monts d’Arrée, après un nouveau départ de feu le soir, jeudi 11 août 2022. Une centaine de pompiers sont toujours sur place ce vendredi pour contrer la progression de l’incendie.
Le vent tournant semble l’orienter vers Trédudon-Le-Moine, au nord-ouest de Berrien. La fumée et les flammes sont encore très visibles ce vendredi après-midi dans le secteur. Le feu a également repris à Brignou, au sud-est de Berrien, mais aussi à Coat Mocun, à l’ouest de Huelgoat. Ces feux sont d’une moins grande ampleur que dans le nord-ouest.
« On est épuisés »
« Il fait très chaud, la journée a été éprouvante », racontent quatre pompiers qui sont intervenus sur place. En tout, ils sont une centaine, avec 25 véhicules.
Une vingtaine d’agriculteurs leur sont venus en aide. « Ça a pris beaucoup d’ampleur aujourd’hui, à partir de 12 h, avec le vent tournant », explique l’un d’eux.
« Les feux ont repris un peu partout », ajoute une sapeuse-pompière.
« On est épuisés, je suis sur le front depuis le 18 juillet, je n’ai plus aucune notion du temps. Heureusement que les agriculteurs sont là », témoigne un soldat du feu.
Seize personnes évacuées
« On a évacué le village de Trédudon. Cela représente seize personnes au total. Nous les avons accueillis à la salle communale de Berrien. Je suis également allé donner de l’eau aux pompiers sur place, qui ont très soif », explique Hubert Le Lann, maire de Berrien.
Il est presque 21h, lorsque des Air Tractor, des avions bombardiers d’eau, venus de Suède, tournent dans la zone et arrosent sur les points sensibles pour tenter de contenir les différents feux. « La nuit va être difficile », confie un soldat du feu.
Clément ARION