Une centaine de personnes, lundi 11 septembre 2023, avait manifesté devant le tribunal correctionnel de Rennes où se tenait le procès d’un militant d’extrême droite. Cinq avaient été interpellées pour outrage et rébellion. Trois d’entre eux seront jugés en février 2024.
Le lundi 11 septembre 2023, une centaine de personnes, notamment des militants d’extrême gauche, avait manifesté devant le tribunal correctionnel de Rennes où se tenait le procès d’un militant d’extrême droite, qui en mai 2023, avec d’autres personnes, s’était opposé à la présence de drag-queens dans la médiathèque de Saint-Senoux (Ille-et-Vilaine).
Une manifestation qui n’était pas autorisée et la procureur de la République de Rennes avait donné des réquisitions aux policiers pour effectuer des contrôles d’identité d’autant que de nombreux manifestants étaient masqués.
« Faits de rébellion et dissimulation volontaire du visage »
Cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Selon le parquet de Rennes, trois se sont vu remettre une convocation devant le tribunal correctionnel de Rennes, à l’audience du 27 février 2024, « pour les faits de rébellion, de dissimulation volontaire du visage sans motif légitime afin de ne pas être identifié lors de manifestation sur la voie publique faisant craindre des atteintes à l’ordre public et de refus de donner leur empreinte ».
Un autre fera l’objet d’une convocation devant le tribunal de police de Rennes le 5 février 2024 « pour les faits de dissimulation volontaire du visage sans motif légitime afin de ne pas être identifié lors de manifestation sur la voie publique faisant craindre des atteintes à l’ordre public ». La cinquième personne interpellée a fait l’objet d’un « classement sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée ».
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