La Protection civile en renfort aux urgences adultes du CHRU de Brest (LT.fr-3/01/23)

Anaïs et Even, bénévoles respectivement depuis six ans et deux ans à la Protection civile, sont équipiers secouristes, ils interviennent aux urgences de la Cavale-Blanche depuis jeudi.
Les patients en attente d’une prise en charge aux urgences de l’hôpital de la Cavale-Blanche, au CHRU de Brest, bénéficient, depuis jeudi, du soutien des bénévoles de la Protection civile.

« Jeudi, cela a été très chargé, quand j’étais aux urgences de l’hôpital de la Cavale-Blanche du CHRU de Brest ! La salle d’attente allongée, qui peut accueillir jusqu’à 25 brancards, était pleine. Le lundi 2 janvier, nos collègues bénévoles nous ont dit que cela avait aussi été très intense », témoigne Anaïs, 28 ans, infirmière de profession dans un autre hôpital, en dehors de Brest, dont elle ne souhaite pas donner le nom. Durant ses congés, elle devient bénévole, équipière secouriste de la Protection civile, « par conviction ! », affirme-t-elle, revêtue de l’uniforme bleu et orange des secouristes de cette association.

Sept heures dans la salle des brancards

« Vendredi et samedi, cela a été plutôt calme », ajoute Even, 22 ans, étudiant en sciences politiques, son coéquipier secouriste pour cet après-midi du mardi 3 janvier 2023. Il est midi et tous deux s’apprêtent à rester jusqu’à 19 h auprès des patients en attente dans les urgences. Depuis le jeudi 26 décembre, un binôme de bénévoles de la Protection civile vient donner un coup de main aux équipes des urgences.

« Au début, le CHRU de Brest nous a proposé un contrat de quatre jours. Depuis ce lundi, il est renouvelé chaque jour », précise Evelyne Bergot, présidente départementale de la Protection civile.

Des secouristes de tous horizons

« Nous venons en aide aux patients durant l’attente, nous apportons des plateaux-repas, nous aidons aux soins d’hygiène, nous accompagnons aussi les patients en brancardage sur les différents secteurs du pôle des urgences, ou pour des examens radio et scanner. Les patients et les professionnels nous ont très bien accueillis », détaillent Anaïs et Even.

Dans la salle des brancards, un binôme infirmière – aide-soignante, seul, doit prendre en charge jusqu’à 25 patients. L’aide des secouristes est donc très appréciée.

« Cela s’est bien passé, nous avons été dans le bain très vite, comme nous avions tous les deux déjà connaissance du milieu médical », soulignent Anaïs et Even. « Parmi nos collègues bénévoles secouristes, de nombreuses professions sont représentées : nous avons des mécaniciens, des électriciens, des étudiants, mais aussi beaucoup de soignants ».

source: https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/la-protection-civile-en-renfort-aux-urgences-adultes-du-chru-de-brest-03-01-2023-13252273.php

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *