Chaque année, des commémorations des bombardements au Japon en août 1945 sont organisées. Ce samedi 6 août 2022, 77 ans après le largage de la bombe à Hiroshima, le collectif pour l’interdiction des armes nucléaires du Finistère se réunira au Menez-Hom.
Ce samedi 6 août 2022, cela fera 77 ans qu’une bombe atomique a été larguée à Hiroshima, au Japon. Comme chaque année, le collectif pour l’interdiction des armes nucléaires du Finistère (Cian 29) organisera, ce jour-là, un rassemblement au Menez-Hom pour commémorer les bombardements d’août 1945 au Japon.
Le collectif finistérien, qui rassemble une quinzaine d’associations, syndicats et partis politiques, se dit particulièrement préoccupé par la guerre en Ukraine.
Ce samedi, au Menez-Hom, ses membres veulent « dénoncer l’arme nucléaire et demander à la France de ratifier le traité d’interdiction de l’arme nucléaire, entré en vigueur en janvier 2021 », explique Noëlle Peoc’h, du Cian 29 et du Mouvement de la paix.
Le Menez-Hom, un symbole à proximité de l’Île-Longue
Pourquoi au Menez-Hom ? « Le site est à quelques encablures de l’Île-Longue. En cas de conflit nucléaire, l’Île-Longue serait une cible privilégiée, le danger est à prendre au sérieux », s’exclame Roland de Penanros, un des fondateurs du collectif.
Ce samedi 6 août 2022, un pique-nique est prévu à partir de 11 h 30 devant le monument commémoratif, à la chapelle Sainte-Marie du Menez-Hom, à Plomodiern, avec des prises de parole et des débats. Dans l’après-midi, les militants anti-armes nucléaires monteront au sommet du Menez-Hom. Cette année, en raison des risques incendie, la marche se fera par la route et pas par les chemins.
L’objectif ? « Sensibiliser et alerter sur les dangers de l’arme nucléaire. » Au sommet, le Cian 29 tiendra un stand et fera circuler une pétition en faveur de la ratification du traité d’interdiction des armes nucléaires par la France, le tout au son de la musique de deux sonneurs.
Séverine Floch