Après la tenue du Comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), qui s’est tenu jeudi 1er décembre 2022, au Faouët (Morbihan), Gaëlle Guillemot, représentante de la CGT à l’hôpital local, et Angélina Gaillard (CGT Lorient) dénoncent un manque de personnel au niveau des professionnels de santé : aides-soignants, infirmières, agents de service et cadres… Et également se posent des questions sur la pérennité du site.
Après la tenue du Comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), qui s’est tenu jeudi 1er décembre 2022, au Faouët (Morbihan), Gaëlle Guillemot (représentante de la CGT à l’hôpital local) et Angélina Gaillard (CGT Lorient) dénoncent un manque de personnel au niveau des professionnels de santé : aides-soignants, infirmières, agents de service et cadres… Et également se posent des questions sur la pérennité du site.
Pas assez de personnel pour les patients
Le syndicat pointe notamment les difficultés de recrutement. « Toute la filière gériatrique est concernée. Il n’y a pas assez de personnel pour prendre soin des patients », explique Angélina Gaillard. « Le service de médecine possédait 40 lits en 2020. Par manque de personnel, on réduit le nombre de lits et on réaugmente ensuite. Aujourd’hui, il manque encore dix lits et il manquera un médecin en début d’année… », répliquait à son tour Gaëlle Guillemot.
« Pour les travaux, on ne voit rien commencer »
L’hôpital local comprend actuellement quelque 210 agents. Le syndicat relate l’inquiétude du personnel concernant la pérennité du site faouëtais. « Des travaux sont prévus avec notamment l’amélioration du bâtiment Ty ar Prat. Cependant, on ne voit rien commencer. La direction nous répond que les travaux sont au cœur de leurs précautions… », relatait encore Gaëlle Guillemot, la Faouëtaise.
« On n’a pas dans l’idée de fermer l’établissement »
« Tous les hôpitaux connaissent de réelles difficultés pour recruter et Le Faouët ne fait pas exception à la règle. On n’a pas dans l’idée de fermer l’établissement, mais au contraire de reprendre une pleine activité. Concernant les travaux, nous devons actuellement retravailler les procédures du marché face à la crise du BTP. Toute la copie est donc à revoir avec l’architecte. Ensuite, les travaux pourront démarrer », expliquait Xavier Morel, directeur de l’établissement qui sera remplacé, dès le mois de janvier 2023 par Maxime Blandin, qui suit actuellement une formation de directeur au sein de la fonction publique hospitalière.
La direction de l’hôpital rencontrera les agents au mois de janvier 2023.