Le modèle du parking payant à l’hôpital de Lorient est-il un cas isolé ? (LT.fr-22/06/22-19h06)

Depuis janvier 2021, le stationnement à l’hôpital du Scorff de Lorient est payant. Ce qui provoque la colère de la CGT.
L’hôpital de Lorient a fait le choix du stationnement payant. Mais qu’en est-il dans les autres hôpitaux, à Quimper, Brest et Vannes ?

Quelle est la meilleure solution à adopter pour fluidifier les stationnements devant les hôpitaux ? À Lorient, les usagers et professionnels doivent s’acquitter d’un montant maximum de 15 € pour stationner, sauf quelques rares exceptions. Et ce depuis janvier 2021, en dépit de l’opposition de la CGT. Le syndicat a manifesté pour une troisième fois, ce mardi 21 juin 2022.

Qu’il soit efficace ou non, le modèle payant appliqué par l’hôpital du Scorff est en vogue. Comme à Brest ou Vannes. À l’inverse, le Centre hospitalier de Cornouaille Quimper Concarneau a opté pour la gratuité. « Nous ne rencontrons pas de problème de régulation », fait remarquer l’hôpital quimpérois. Ce qui ne serait pas le cas du Groupe hospitalier Bretagne sud (GHBS) à Lorient. Il évoque des stationnements inappropriés. Notamment ceux de personnes qui viendraient faire leurs achats dans des commerces à proximité du bâtiment. « Le groupe hospitalier souhaite permettre à chaque patient ou visiteur de trouver une place, en dissuadant les stationnements abusifs et non justifiés », indique l’hôpital lorientais sur son site Internet. ?

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Une fausse bonne solution ?

Concernant l’hôpital Morvan de Brest, la récente gronde sert de caisse de résonance pour une autre lutte. Le 28 mars 2022, les syndicats CGT, CFDT et Sud Solidaires ont bien, eux aussi, organisé une opération parking gratuit, sur le modèle de l’action lorientaise. Dans le viseur, la restructuration des services dermatologie, ophtalmologie et ORL. À Brest, depuis le 7 janvier 2013, le stationnement coûte 2 € de l’heure. Les passages d’une durée inférieure à une demi-heure restent offerts. Ce dispositif a pour but de « faciliter l’accès » à l’établissement, expliquait à l’époque la direction dans nos colonnes. Pour autant, le passage au modèle payant ne résout pas tous les problèmes. Niveau circulation, l’hôpital de Brest est très souvent saturé, explique la Haute autorité de santé (HAS) dans un rapport d’évaluation national. Alors même que son accès en voiture est réglementé.

Un modèle hybride à Vannes

Les usagers de l’hôpital de Vannes doivent eux aussi mettre la main à la poche… mais au bout de la troisième heure de stationnement. Cette décision ne s’applique qu’à une partie du parking. Contactée, la direction de l’hôpital vannetais explique qu’il s’agit de lutter contre les voitures ventouses qui stationnent « au détriment des patients, des usagers, des visiteurs et des professionnels ». La décision, effective depuis le 9 avril 2018, concerne 383 places sur les 2 000 mises à disposition par le Centre hospitalier Bretagne-Atlantique (CHBA). Les autres emplacements sont gratuits.

Pour garder des places à ceux qui fréquentent l’hôpital, les stratégies varient entre tout payant, gratuité totale ou un peu des deux. Reste à savoir si cette dernière solution peut être transposée à la problématique de l’hôpital lorientais ?

source: https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/le-modele-du-parking-payant-a-l-hopital-de-lorient-est-il-un-cas-isole-22-06-2022-13080619.php

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