Le parti Renaissance chahuté par 200 manifestants lors de son « implantation locale » en Finistère. ( OF.fr – 13/05/23)

Le comité de « non accueil de l'assemblée générale de Renaissance Finistère » a rassemblé, ce samedi 13 mai 2023 à Landerneau, 200 manifestants.
Le comité de « non accueil de l’assemblée générale de Renaissance Finistère » a rassemblé, ce samedi 13 mai 2023 à Landerneau, 200 manifestants. | OUEST-FRANCE

Perturbée par 200 « opposants à la politique gouvernementale », la toute première assemblée générale du parti d’Emmanuel Macron dans le Finistère a rassemblé, samedi 13 mai 2023, à Landerneau, 80 adhérents et permis la création de six comités locaux. La priorité n° 1 : les municipales de 2026.

Encerclés par des dizaines de gendarmes qui les protégeraient de toute intrusion, les 80 adhérents de Renaissance Finistère ont vécu, ce samedi 13 mai 2023, à Landerneau, une toute première assemblée générale très particulière : d’emblée, ils ont dû se confronter au comité de « non accueil de l’assemblée générale de Renaissance Finistère ».

200 manifestants parmi lesquels des syndicalistes de la CGT, de FO et de Solidaires de Brest et Landerneau, sont venus faire entendre, pendant plus de deux heures, leur « colère contre la politique gouvernementale », à coups de sifflet, de chansons et de « dispositifs sonores portatifs » particulièrement bruyants.

« On reste mobilisés sur les emplois, les salaires, les retraites et la protection sociale, c’est tout ! » ont scandé les manifestants après avoir « expulsé » sans ménagement de leur rassemblement trois ou quatre porteurs de drapeaux bleu blanc rouge, coiffés de casquettes portant le mot « Patriote ».

La première assemblée générale de Renaissance Finistère, le parti d’Emmanuel Macron, ce samedi 13 mai 2023, à Landerneau, en présence notamment de Richard Ferrand (3e à droite). | OUEST-FRANCE

Avec une certaine philosophie malgré la tension, les adhérents de Renaissance Finistère lâchaient ce même commentaire face aux opposants qui tapaient sur les vitres de leur salle de réunion : « On va dire qu’aujourd’hui, le débat démocratique se joue sur deux plans : on a autant le droit de se réunir qu’ils ont le droit de manifester ! »

« Poursuivre la décentralisation du mouvement »

La déclinaison locale du parti d’Emmanuel Macron compte aujourd’hui 300 adhérents dans le département, « ainsi qu’un socle de 4 000 sympathisants » : « Notre priorité n°1 ? Les élections municipales de 2026, commence Tristian Brehier, 27 ans, le jeune président, élu en janvier, de Renaissance Finistère. Nous allons poursuivre la décentralisation du mouvement, notre implantation locale et augmenter notre nombre de maires et d’adjoints ainsi que notre présence dans les intercommunalités. »

Un parti qui se voit comme « le bloc central », entre la gauche radicale portée par Jean-Luc Mélenchon et LFI, avec la Nupes dans son sillage, et l’extrême-droite, le Rassemblement National « qui, même moins combatif, reste dangereux. »

« Un maillage complet à l’automne »

Cette première étape de « structuration » restera marquée par la création de six premiers comités locaux dans le Finistère : le comité de Brest métropole, avec à sa tête un binôme formé d’Emmanuelle Tournier, la vice-présidente du Conseil départemental, et Élodie Roudot ; le comité d’Ouest Cornouaille conduit par David Le Berre ; celui du pays de Morlaix-Landivisiau-Haut-Léon par Nathalie Duigou ; le comité du Pays fouesnantais mené par Michel Le Bihan ; le comité de Quimper Bretagne Occidentale par le conseiller municipal Karim Ghachel ; et celui de Concarneau-Quimperlé mené par Bénédicte Lijour.

« On va mener des réunions dans les zones qui restent non pourvues pour, à l’automne, aboutir à un maillage plus complet, conclut Tristan Brehier. Le tout sans oublier les élections européennes. Et en portant le bilan des six années de présidence d’Emmanuel Macron ».

Auteur : Frédérique GUIZIOU.

Source : Le parti Renaissance chahuté par 200 manifestants lors de son « implantation locale » en Finistère (ouest-france.fr)

URL de cet article : Le parti Renaissance chahuté par 200 manifestants lors de son « implantation locale » en Finistère. ( OF.fr – 13/05/23) – L’Hermine Rouge (lherminerouge.fr)

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