À l’occasion du débat sur la constitutionnalisation de l’IVG, le Planning familial interpelle les sénateurs Michel Canévet et Philippe Paul qui ont voté contre la proposition en première lecture.
Le 24 novembre, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture une proposition de loi visant à garantir l’accès à l’IVG par son inscription dans la Constitution française. Dans un communiqué, le groupe local du Planning familial de Douarnenez s’en émeut et s’en félicite, espérant que « la gent masculine, majoritaire au Sénat, saura entendre les voix de l’ensemble des femmes françaises bénéficiant de sa représentation et, en leur nom, permettra enfin l’inscription d’un droit fondamental dans la Constitution ». Le groupe s’adresse à deux sénateurs finistériens, Philippe Paul et Michel Canévet, qui ont voté contre cette proposition en première lecture.
Car la proposition de loi arrivera d’ici peu au Sénat. « Parce que le droit à l’avortement n’est pas qu’une question de féminisme, parce que ce sont 40 % des femmes en France qui y ont recours, parce que 80 % de la population française y est favorable, parce que le Finistère est peuplé de 51,5 % de femmes, parce que ce sont des milliers de personnes qui en meurent chaque année dans le monde, nous vous demandons de faire preuve, sinon de féminisme, au moins d’un peu d’humanisme ». L’inscription de l’IVG dans la Constitution sera débattue au Sénat en février 2023.