Les frères Kononovitch : “Vu de gauche. Journaux de prison” ( Histoire & Société – 26/01/23 )

Tandis que des “dirigeants”(sic) communistes(sic) s’enfoncent dans la petitesse des luttes de clans, prétendent transformer le PCF en champ clos de leurs stupidités et ambitions dérisoires, des communistes, de simples gens honnête comme Assange (voir illustration) sont mis au cachot, torturés, détruits pour simplement refuser la logique de guerre des USA. Comment pouvons-nous accepter, tandis que des gallinacées décérébrées prétendent avec leur caquetage stupide couvrir la voix des suppliciés, le bruit de la guerre, empêcher le débat du congrès, de ne pas répondre à cet appel, de ne pas dire haut et fort que seul le socialisme et des combattants épris de paix, capables de se sacrifier pour elle, peuvent nous sauver et notre jeunesse va faire les frais de ce triste état dans lequel des années d’incurie, d’alignement, de désorganisation, de mensonge, de censure ont conduit notre pays: soutenir Zelensky et sa bande contre les communistes ukrainiens. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

http://wpered.su/…/bratya-kononovichi-levyj-vzglyad…/  

Les communistes ukrainiens, premier secrétaire du Comité central du Komsomol Lénine d’Ukraine, Mikhaïl Kononovitch, et son frère Alexandre, ont été libérés de prison et sont maintenant assignés à résidence. Ils ont décidé de partager leurs réflexions sur les événements qui se déroulent en Ukraine.

Bonjour camarades, communistes, antifascistes, internationalistes et gens de gauche d’Europe !

Les prisonniers politiques, les communistes, les frères Mikhaïl et Alexandre Kononovitch, qui sont maintenant assignés à résidence, s’adressent à vous.

Nous commençons une série de publications, à partir de ce que nous avons écrit en prison, « The Left View. Prison Diaries », sur le sort des communistes ukrainiens, de l’Ukraine elle-même et de l’Europe dans le contexte des événements qui se déroulent sur le continent eurasien.

Nous sommes très préoccupés par le sort de notre pays, l’Ukraine, l’avenir du mouvement communiste et antifasciste en Europe. Depuis près d’un an, nous sommes en prison, soumis à des passages à tabac brutaux, à des tortures inhumaines et à des abus pour nos convictions politiques, en essayant d’empêcher la catastrophe de la guerre avec nos activités politiques actives contre la guerre depuis 2014. Maintenant, en Ukraine, être «communiste » signifie la mort.

Camarades, comment en sommes-nous arrivés là au 21ème siècle au centre de l’Europe ?! Nos gouvernements sont sous le contrôle extérieur de l’impérialisme américain. Ainsi, ils défendent non pas leurs intérêts nationaux, mais les intérêts du capital, au détriment de leurs propres citoyens. Les États-Unis veulent répéter le vieux truc éprouvé des Première et Seconde Guerres mondiales, nous opposant les uns aux autres en Europe tout en étant en sécurité à l’étranger. La formule de l’impérialisme américain est primitivement simple, des millions de victimes, l’Europe est en ruines, et « l’Oncle Sam » entre en scène, avec ses prêts « salvateurs » et ses bases militaires sur nos territoires. Sous prétexte de « salut », il y a l’esclavage et l’occupation.

Les conséquences de l’occupation américaine de l’Europe par le biais de l’OTAN, qui donnent une base légale pour ne pas retirer les troupes d’occupation depuis la Seconde Guerre mondiale, ayant la capacité de maintenir des bases militaires en Europe, les États-Unis contrôlent pleinement notre continent en tant que colonie. La politique américaine envers l’Ukraine et l’Europe est la politique de la cactocratie (le pouvoir du pire) décrite par George Orwell dans son roman Days in Burma. Là où les élites locales sont cupides et stupides (la Commission européenne) et où seule la « ville brillante sur la colline » des États-Unis et ses « anges de la démocratie » sont capables de protéger la population locale, toutes sortes de fonds de Soros, du Département d’État comme USAID Yu, et après eux des missiles et des tapis de bombes de l’OTAN.

Camarades, amis communistes, nous ne voyons qu’une seule issue à cette situation, le rétablissement du Komintern !

La bannière de la lutte contre toute forme d’impérialisme, contre l’oppression de l’humanité par le capitalisme, sera la bannière rouge de la justice !

C’est le seul moyen de sauver la planète de la guerre nucléaire et de la catastrophe.

C’est le drapeau rouge communiste qui a sauvé et sauvera la planète du fascisme.

Si nous ne nous unissons pas sous la bannière rouge du Komintern, nous périrons.

Unification ou mort du mouvement de gauche en Europe.

Source : Les frères Kononovichi : « Vu de gauche. journaux de la prison” | Histoire et société (histoireetsociete.com)

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