Les personnels des cliniques mobilisés, le mardi 18 octobre, à l’appel de la CFDT, à Keraudren, à Brest. ( LT.fr – 11/10/22 – 18h16 ) 

Véronique Coat, infirmière, et Sylvie Lannuzel, aide-soignante à la clinique de Keraudren, et Pascale Dluz, de l’institut de rééducation du Cap Horn, à Landerneau, et Stéphane Postollec, secrétaire gé
Véronique Coat, infirmière, et Sylvie Lannuzel, aide-soignante à la clinique de Keraudren, et Pascale Dluz, de l’institut de rééducation du Cap Horn, à Landerneau, et Stéphane Postollec, secrétaire général de la CFDT santé sociaux. (Le Télégramme/Catherine Le Guen)

Avec pour mot d’ordre « Partage tes profits », les salariés des cliniques de la région brestoise sont appelés, par la CFDT, à manifester, mardi, devant la clinique de Keraudren.

Les salariés des cliniques de la région brestoise se retrouveront le mardi 18 octobre 2022, dès 7 h 30, devant la polyclinique de Keraudren, pour manifester à l’appel de la CFDT, faute d’avoir obtenu d’avancée lors des négociations pour la revalorisation des rémunérations.

500 € de différence avec le secteur public

Le mouvement concerne les cliniques Pasteur-Lanroze, Grand-Large, Keraudren, l’Institut de réadaptation du Cap Horn à Landerneau, les cliniques psychiatriques de l’Iroise et de Pen an Dalar.

« Les salaires des personnels des cliniques sont inférieurs de 500 € en moyenne à ceux du public hospitalier. En 2022, notre convention collective de la Fédération de l’hospitalisation privée compte 62 coefficients sous le Smic. Et pour la prime Ségur, nous n’avons reçu que 163 €, les employeurs ayant refusé de verser les 20 € complémentaires. Résultat, dans nos métiers en tension, nous avons des collègues qui quittent les cliniques pour l’hôpital », précisent Sylvie Lannuzel, aide-soignante, et Véronique Coat, infirmière et déléguée syndicale CFDT à Keraudren.

Lors de la dernière réunion de négociation nationale, le mardi 27 septembre, la CFDT a claqué la porte, faute d’avoir été entendue dans ses revendications.

« De l’argent public versé aux actionnaires »

« Les cliniques ont continué de faire des profits pendant la pandémie, en annonçant des établissements en déficit, mais en continuant à verser des dividendes aux actionnaires. C’est de l’argent public redistribué à des actionnaires privés », dénonce Stéphane Postollec, secrétaire générale de la CFDT santé sociaux.

« Nos amplitudes de travail vont de 6 h à 21 h 30, on nous dit que l’on a besoin de nous, mais à un moment on espère de la reconnaissance et elle doit être salariale », ajoute Pascale Dluz, déléguée syndicale CFDT à l’Institut de rééducation du Cap Horn, à Landerneau.

Source : Les personnels des cliniques mobilisés, le mardi 18 octobre, à l’appel de la CFDT, à Keraudren, à Brest – Brest – Le Télégramme (letelegramme.fr)

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