Après le collège Aristide-Briand, c’est au tour des enseignants du collège Simone-Veil, à l’est de Nantes, de se mettre en grève, à partir du lundi 11 septembre. Ils demandent l’ouverture d’une classe.
« Nous alertons depuis des mois le rectorat et l’inspection académique que la fermeture d’une classe de 4e imposée à notre établissement nous conduit à des effectifs non tenables et au-dessus du seuil de trente élèves, qui génère habituellement des ouvertures de classe. » Les inquiétudes des enseignants du collège Simone-Veil, à l’est de Nantes, ont été confirmées à la rentrée. Les classes de 4e comptent en moyenne trente et un élèves.
Le 1er septembre, ils ont lancé un ultimatum au rectorat : sans une cinquième classe de 4e, ils ne donneront plus cours à partir du lundi 11 septembre. « Entre-temps, des élèves voulant s’inscrire dans notre collège public et dépendant de la carte scolaire de notre collège, se sont vus refuser l’inscription à Simone Veil car les effectifs étaient déjà au-delà des seuils », précisent les enseignants.
Ce vendredi, sans réponse positive, ils ont donc décidé de mettre leur menace à exécution. Les élèves n’auront donc pas cours à partir de lundi.
Les parents d’élèves ont eux aussi alerté le rectorat, l’inspection académique, les élus locaux et viennent de lancer une pétition pour l’ouverture d’une classe de 4e à Simone-Veil. « Notre collège récent et récemment agrandi a uniquement des salles de cours calibrées pour vingt-huit élèves. Les conditions de travail pour les élèves, les accompagnants des élèves en situation de handicap et les enseignants sont inacceptables, dénoncent-ils. Une question de sécurité se pose, la jauge étant dépassée. »
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