Par Basile CAILLAUD
La menace d’une fermeture des trois salles d’accouchement de la maternité d’Ancenis (Loire-Atlantique) s’éloigne. Le gynécologue obstétricien sur le départ est « en bonne voie » pour être remplacé.
Le ouf de soulagement n’est plus très loin. Sauf retournement de situation, il sera toujours possible d’accoucher à la maternité d’Ancenis-Saint-Géréon (Loire-Atlantique) à compter de novembre 2023. « Les salles de naissance ont de grandes chances d’être sauvées », confie la directrice du centre hospitalier Erdre et Loire (Chel), Sandrine Delage.
Depuis mi-juillet 2023, la menace d’une fermeture planait, avec l’annonce du départ à la retraite d’un gynécologue obstétricien non-remplacé au 1er novembre 2023. L’établissement n’avait alors reçu « aucune candidature » pour lui succéder.
En l’absence d’un renfort, il n’aurait plus été possible d’accoucher à Ancenis-Saint-Géréon. Hypothèse qui a déclenché une vague de soutiens à la maternité, notamment au travers d’une pétition en ligne (plus de 22 000 signatures).
Ce samedi 9 septembre, une manifestation est annoncée. Reste à savoir si elle aura bien lieu.
Un recrutement « en très bonne voie »
Car le scénario d’une fermeture s’éloigne bel et bien. Courant août, la direction du centre hospitalier a reçu un candidat au poste bientôt vacant. Il s’agit d’un homme qui travaillerait exclusivement pour le Chel (certains de ses futurs collègues gynécologues obstétriciens ont des postes partagés avec le CHU de Nantes).
Le recrutement « est en très bonne voie », se réjouit Sandrine Delage, rappelant que la fermeture des salles de naissance aurait eu un impact sur « toute la vie d’un service ».
La maternité d’Ancenis-Saint-Géréon fait travailler 18 sages-femmes, 17 auxiliaires de puériculture, deux pédiatres et huit gynécologues obstétriciens. Chaque année, environ 600 bébés y naissent.
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