Dans le département de l’Aisne, plus de 800 personnes se sont réunies à la « fête de l’Union populaire », organisée par les militants LFI du département. Au programme : échanges politiques, débats sur la paix et la casse sociale d’Emmanuel Macron, sur les hôpitaux et l’école, et moments festifs.
Deux jours après la fête, une conférence de presse s’est tenue avec sept élus du département qui lançaient un appel à voter aux élections du 9 juin pour la liste conduite par Manon Aubry. Une « réussite politique » pour un évènement qui a « contribué à installer encore plus dans le paysage politique du département la France insoumise » d’après Francis Parny, membre de la coordination de la France insoumise. Pour l’Insoumission, il fait le récit de cette journée. Notre article.
Retour sur la fête de l’union populaire organisée par LFI, par Francis Parny
Le samedi 25 mai, je me suis rendu à l’invitation des insoumis du département de l’Aisne à la fête de l’union populaire organisée par des militants LFI, entre le meeting d’Amiens auxquels ils ont participé et les caravanes populaires et leur porte-à-porte qui vont venir maintenant.
C’était une première. Réussite totale, on peut le dire. Une trentaine de camarades et d’amis de LFI du département ont organisé sur une journée une fête populaire qui a rassemblé 800 adultes venus à un moment ou un autre voir de quoi il s’agissait. C’était à Bourg-et-Comin. Département rural, mais pas que, dans lequel la démonstration est faite que lorsqu’on prend les initiatives qu’il faut, on peut être tout aussi dynamique politiquement que dans les villes. Le maire de la commune, membre du PCF et qui a contribué aussi à l’organisation de cette initiative, nous a dit qu’il avait vu une trentaine de ses concitoyens.
C’est donc 800 personnes du département, de Saint-Quentin, de Laon, de Château-Thierry et même de plus loin, de Valenciennes par exemple, qui ont participé à cette initiative. Bien sûr, certains sont venus pour le caractère festif, mais ils ont découvert que la France insoumise pouvait organiser un lieu d’échanges politiques dans la convivialité.
Pour aller plus loin : « Je suis cassé de partout » – À Château-Thierry, la colère contre la retraite à 64 ans
Quatre débats ont été organisés. Tout d’abord sur la question de la guerre et notamment les fusillés pour l’exemple – débat animé par Nicole Aurigny, vice-présidente de la Libre Pensée. Dans l’Aisne où le « chemin des dames » est dans toutes les mémoires, « maudite soit la guerre » est une formule qui prend tout son sens et qui fait que là-bas, on sait que le vote pour le camp de la paix le 9 juin est important. Puis une conférence sur Cuba entre impérialisme et colonialisme, animée par Bruno Marquigny.
Ensuite un débat sur la Palestine animée par Dominique Natanson de l’UJEF qui a tenu à dire ce qu’il pensait de l’antisionisme, bien distinct de l’antisémitisme, et qui a permis un débat beaucoup plus large sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et d’une solution de paix à négocier rapidement au Proche-Orient. Et enfin sur les questions sociales, en particulier sur l’école et l’hôpital, où François Pozzo di Borgo et Olivier Fenioux, deux militants syndicalistes, ont animé un débat très « punchy » contre le capitalisme et ses défenseurs macroniens. Jérôme Legavre, député du 93 mais « référent » dans l’Aisne, s’est adressé aux participants le midi et moi le soir.
Plusieurs expositions rendaient compte de l’activité des groupes d’actions comme celui de Saint-Quentin qui en est à sa 42ᵉ manifestation hebdomadaire pour la paix en Palestine ou encore de cette association organisant la lutte contre l’implantation de la société danoise « Rockwool » excessivement polluante. Deux nouvelles personnes ont rejoint les insoumis.
J’ai passé une journée en découvrant sans arrêt des militants actifs, politiques, soucieux du meilleur score possible le 9 juin comme de l’avenir de l’union populaire. Je ne peux tous les citer mais François Cureau, Didier Latapie et Odile Fenardji ont régulé toute la journée, Lionel et Steve, responsables du service d’ordre étaient attentifs au bon déroulé de l’initiative, Omar, militant et candidat d’expérience m’a accueilli en m’offrant un porte-clefs avec un morceau de bois sur lequel il avait écrit « insoumis communiste ». J’en ai été évidemment très touché, Christine qui m’a raccompagné et fait visiter Laon, et tous les autres camarades que je ne peux citer au risque d’en oublier…
Cette fête aura donc contribué à installer encore plus dans le paysage politique du département la France insoumise. Et dès le lundi, une conférence de presse s’est tenue avec sept élus du département qui lançaient un appel à voter pour la liste conduite par Manon Aubry.
Sept élus du département où l’on retrouve Steve Watier, conseiller municipal de Chauny, Julien Canon et Anne-Sophie Dujancourt conseillers municipaux de Saint-Quentin, Isabelle Lambert conseillère municipale de Château-Thierry, Olivier Josseaux, Maire de Chambry, et vice-président de l’agglomération de Laon, Fabienne Marchionni et Caroline Varlet-Chenot toutes deux conseillères départementales de l’Aisne. Caroline étant par ailleurs une musicienne qui a concouru à l’animation de la fête avec son accordéon.
Bravo à toutes et tous pour cette réussite politique.
Par Francis Parny, membre de la coordination de la France insoumise
°°°
Source: https://linsoumission.fr/2024/05/31/lfi-800-aisne-fete-union-populaire/
URL de cet article: https://lherminerouge.fr/lfi-reunit-800-personnes-dans-laisne-a-la-fete-de-lunion-populaire-li-fr-31-05-24/