Liquidé, le déstockeur breton Max Plus passe sous pavillon allemand. (LT.fr – 04/08/23)

Le groupe Max Plus compte 45 magasins en France, dont une quinzaine en Bretagne.
Le groupe Max Plus compte 45 magasins en France, dont une quinzaine en Bretagne. (Photo Le Télégramme/Guillaume Bietry)

Le discounter allemand TEDi a repris la quasi-totalité des magasins Max Plus, enseigne basée à L’Hermitage, près de Rennes. 38 des 202 salariés seront en revanche licenciés.

Fin de l’histoire pour l’enseigne bretonne Max Plus, en difficultés financières depuis la crise sanitaire. Le déstockeur basé à L’Hermitage, près de Rennes, a été repris par un tandem de discounteurs emmené par l’allemand TEDi. L’offre a été validée le 31 juillet par le tribunal de commerce de Rennes, qui, après avoir placé Max Plus en redressement judiciaire, a prononcé sa liquidation. Selon nos informations, une autre offre était en lice, emmenée par Chloé Développement et ses magasins Maxxilot.

Propriété depuis 2020 du belge Paul Dehaen, Max Plus proposait vêtements, produits d’hygiène et d’entretien, jouets, déco ou encore alimentation à prix cassés. Il comptait 45 magasins, dont une quinzaine en Bretagne.

Dans un communiqué, le géant européen TEDi, spécialiste du discount non alimentaire, indique qu’il a repris 42 points de vente à compter du 1er août. Les 3 autres, situés au Pouliguen (44), à Vaux-sur-Mer (17) et à Aucamville (31), sont tombés dans l’escarcelle de Vestiti, entité derrière l’enseigne de déstockage de prêt-à-porter Au fil des marques. Celle-ci comptait jusqu’ici 22 magasins, notamment à Taden (22), Lanvollon (22) et Nantes, pour un effectif de 178 salariés.

1 million d’euros pour les suppressions de postes

Si le duo de discounters a racheté l’ensemble des points de vente, seuls 164 des 202 postes du groupe breton sont maintenus. Les 38 licenciements à venir concernent essentiellement des postes rattachés au siège, au sein des fonctions support et logistique, qui feraient doublon avec les effectifs de TEDi et Vestiti. « Nous reprenons en revanche tous les salariés des magasins », qui restent « ouverts et opérationnels », souligne Hugo Rouillon, directeur général de Vestiti. Au fil des marques a même prévu de doubler à court terme les effectifs des établissements qu’il a repris. « Au Pouliguen, on passera très vite de 4 à 8 personnes », assure-t-il.

Selon des informations d’Ouest France confirmées au Télégramme, TEDi a prévu 1 million d’euros pour le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Une somme qui s’ajoute aux 3 millions déboursés avec Vestiti pour reprendre Max Plus et aux investissements à venir.

Avec cette opération, le groupe TEDi (1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2021, 2 900 magasins) confirme sa volonté d’accélérer son développement dans l’Hexagone, où il a ouvert son premier établissement en avril, en Normandie, à Evreux. Pour le P-DG, Silvan Wohlfarth, l’acquisition de Max Plus « répond à des objectifs stratégiques clés, notamment en ce qui concerne la croissance rapide de notre activité naissante en France ». « À terme », TEDi table sur un réseau d’environ 2 000 magasins dans le pays, où il sera en concurrence directe avec des enseignes comme Noz, Gifi ou Action.

Par Guillaume Bietry

Source : Liquidé, le déstockeur breton Max Plus passe sous pavillon allemand | Le Télégramme (letelegramme.fr)

URL de cet article : Liquidé, le déstockeur breton Max Plus passe sous pavillon allemand – L’Hermine Rouge (lherminerouge.fr)

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