Depuis qu’un drone militaire américain, du même modèle que celui sur la photo ci-contre, se soit abimé en mer, non loin des côtes de la Crimée, en Mer Noire, les États-Unis font tout pour essayer d’insinuer que l’interception de celui-ci par des avions de chasse russes serait l’équivalent d’une quasi déclaration de guerre, d’autant a) que les États-Unis n’avaient pas prévenu d’avance les Russes de leurs intentions avec ce drone, b) qu’ils s’étaient également arrangés pour que les transpondeurs à bord soient désactivés et que ce drone ne pouvait donc pas être identifié, c) que celui-ci se serait de lui-même déréglé au moment de l’interception, et que d) les Américains auraient probablement fait de même advenant qu’un drone non identifié, de type militaire, se serait approché de leurs propres côtes. L’autre grande question demeure la suivante : mais que faisait-il à cet endroit ?
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À supposé que les intentions des États-Unis, avec ce drone, n’étaient pas vraiment belliqueuses, et qu’il ne s’agissait pas non plus d’essayer de provoquer une fois de plus les Russes, dans le fol espoir que le tout puisse en même temps dégénérer encore plus, de manière à pouvoir ensuite justifier une intervention encore plus directe des États-Unis dans l’actuel conflit en Ukraine et au Donbass, on aurait pu penser que ceux-ci auraient au moins pris la peine d’avertir d’avance les Russes, d’autant qu’autant les autorités militaires et politiques de la Russie, ainsi que des États-Unis possèdent toujours des lignes de communications directes, toujours ouvertes. Mais non, et ce n’est pas ce qu’ils firent non plus.
Pour sûr, ils n’auraient pas non plus éteint leurs transpondeurs. Parce que quand vous faites cela, c’est habituellement parce que vous avez de mauvaises intentions et ne voulez surtout pas qu’on finisse par vous reconnaître, en même temps que de savoir d’où vous venez.
Les transpondeurs sont de petits appareils émetteurs qui permettent aux autorités avoisinantes de savoir qui vous êtes et ils permettent également de vous suivre. Les États-Unis ont beau se justifier en disant qu’ils étaient encore dans les eaux internationales, quand le drone fut intercepté, mais cela ne peut en même temps expliquer pourquoi, justement, ce drone volait avec tous ses systèmes d’identification éteints.
Dans un contexte de guerre, alors que l’armée ukrainienne a plus d’une fois elle-même tenté d’envoyer des drones militaires, chargés d’explosifs contre la Crimée, en passant au départ par les eaux internationales, cela paraît d’autant plus suspects.
Ce qu’il faut en même temps savoir est le fait que les États-Unis travaillaient depuis déjà longtemps, mains dans la mains, avec l’armée ukrainienne, en utilisant une telle technologie, tels que des drones comme celui-là, de même que des avions AWACS, volant à très haute altitude, pour justement aider celle-ci au niveau de la logistique, lors d’attaques contre la Crimée et/ou le Donbass, et /ou les territoires où sont toujours présents les forces russes.
Se pourrait-il en même temps que ce drone ait pu ultimement aussi s’auto-détruire, après avoir été intercepté par les forces russes. Tout reste possible. Les Russes disent que jamais ils n’ont tiré contre ce drone.
Chose certaine, dans de tels appareils, il n’y a jamais aucun pilote, ni autre membre d’équipage. C’est aussi pourquoi on appelle ces avions des drones.
Pour le Parti communiste du Québec (PCQ), ce qui vient de se produire, en Mer Noire, non loin des côtes de la Crimée, est une illustration de plus du caractère particulièrement hypocrite de toute la propagande pro-OTAN, entretenue par les États-Unis, pendant que ces derniers continuent toujours à mettre sans cesse plus d’huile sur le feu de ce conflit, là-bas.
Source: https://www.pcq.qc.ca/Dossiers/Autres/Archives/page_article.php?article_id=8185&type_id=2
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