« Nous ne plierons pas » : les taxis en colère dans le Finistère et le Morbihan, reçus à la CPAM (OF.fr-22/01/24)

Les artisans taxis ont clairement affiché leur colère à Quimper (Finistère). | PHOTO DE LA FNAT

Mécontents de la nouvelle convention mise en place par la Caisse primaire d’assurance maladie, les artisans taxis ont affiché leur colère devant les locaux de la structure situés à Quimper (Finistère). Samir Attieh, président de la Fédération nationale des artisans du taxi (Fnat) du Morbihan et du Finistère, a été reçu pour tenter d’ouvrir le dialogue.

Par Hugo DESHORS.

Dans le Finistère et le Morbihan, les chauffeurs de taxi ne sont pas contents et veulent le faire savoir. En cause ? La non-revalorisation de la course minimum (inférieure à cinq kilomètres) dans la nouvelle convention avec la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie).

« Sous le seuil de rentabilité »

En clair, elle reste fixée à 13 € pour le Morbihan et 11 € pour le Finistère. Un montant de course « sous le seuil de rentabilité », explique Samir Attieh, président de la Fédération nationale des artisans du taxi (Fnat) 56 et 29.

Samir Attieh, président de la Fédération nationale des artisans du taxi (Fnat) 56 et 29. | OUEST-FRANCE

Ce lundi 22 janvier 2024, la Fnat avait rendez-vous, à Quimper (Finistère), au siège de la CPAM pour faire entendre sa colère. Des dizaines d’artisans taxis ont répondu présents.

À l’issue de près de trois heures de rendez-vous avec les responsables de la CPAM, « on a constaté qu’ils étaient ouverts au dialogue, c’est déjà une bonne chose », a indiqué Samir Attieh, se félicitant de la solidarité et de l’engagement de ses collègues finistériens. Concernant la revalorisation du prix de la course minimum, « ils ne sont pas contre les 30 € que nous demandons. Ils n’ont pas dit oui pour autant. C’est en négociation ».

Les chauffeurs veulent plus de reconnaissance quant à leur métier. | OUEST-FRANCE

Un préavis de grève ce mercredi 24 janvier 2024

Mais le président reste méfiant, « les paroles s’envolent, seuls les écrits restent ». Et quoi qu’il arrive, « nous ne signerons pas la convention telle qu’elle a été écrite car sinon, la conséquence sera dramatique : chaque artisan taxi perdrait 5 à 6 000 € à l’année et par véhicule. C’est hors de question ».

Les taxis exigent « un report de la date de signature de la convention », affirme Samir Attieh. En attendant « les prochaines négociations qui auront lieu mercredi 31 janvier 2024, à 14 h, à la CPAM de Brest ». Le président espère « une ouverture cruciale des débats ».

À compter d’aujourd’hui, lundi 22 janvier 2024, les taxis sont invités à refuser ces courses dites « minimum ». « Cela compliquera forcément la tâche d’un patient qui doit rejoindre par exemple un hôpital », glisse un chauffeur. De surcroît, « nous lançons un préavis de grève ce mercredi 24 janvier 2024, à partir de 7 h, dans le Finistère et le Morbihan ». En attendant peut-être des actions sur le territoire, « nous ne plierons pas ».

Source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/finistere/nous-ne-plierons-pas-les-taxis-en-colere-dans-le-finistere-et-le-morbihan-recus-a-la-cpam-30999d3e-b929-11ee-879f-a9ffd2809e51

URL de cet article: https://lherminerouge.fr/nous-ne-plierons-pas-les-taxis-en-colere-dans-le-finistere-et-le-morbihan-recus-a-la-cpam-of-fr-22-01-24/

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