Par Josué JEAN-BART
Le rassemblement en soutien au peuple palestinien, interdit place du Commerce à Nantes, s’est tenu quelques mètres plus loin. Avant un jeu du chat et de la souris dans les rues du centre-ville. Sans dégradations ni heurts.
Annoncée à 18 h 30, place du Commerce, à Nantes, mais interdite par le préfet, la manifestation de soutien au peuple palestinien a débouché sur l’habituel jeu du chat et de la souris entre la police nationale et les manifestants.
Dès le début, une compagnie de CRS bloque l’accès au site de rassemblement, repoussant les manifestants à l’angle de la rue du Couëdic et de l’allée Brancas. « C’est lamentable ! On n’a plus le droit de manifester », maugrée un homme.
Dans des actions ciblées, les policiers vont extraire des participants. Parfois avec un peu de résistance. « Cette manifestation a été interdite par arrêté préfectoral dès hier, lance, sous les huées, un officier au mégaphone. Je vous invite à quitter les lieux, à vous disperser. Nous allons poursuivre nos opérations de verbalisation. »
Face au mur de policiers, les manifestants partent en cortège. « Palestine vivra, Palestine vaincra ! », « Gaza, Gaza, on est avec toi ! », scandent-ils en alternance. Commence alors une course-poursuite pédestre. Blocage et sommation, rue de l’Union. Charge rue Henri-IV. Encerclement et nasse rue du Commandant-Charcot, le long de la voie ferrée. Les nouvelles sommations n’y font rien. Les manifestants repartent de plus belle. Sans violence ni dégradation.
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