La chambre régionale des comptes de Bretagne, dans sa publication du 29 novembre 2022, adresse dix recommandations au lycée Yves-Thépot de Quimper (Finistère). En plus de ses missions d’enseignement, l’établissement public gère quelque 1 500 AESH et le Greta, centre de formation du Finistère.
La chambre régionale des comptes de Bretagne publie, ce mardi 29 novembre 2022, un rapport sur le lycée Yves-Thépot, à Quimper (Finistère). En synthèse, l’organisme, en charge de vérifier le bon usage de l’argent public et d’en informer les citoyens, note que l’établissement est « un lycée insuffisamment outillé pour gérer l’ensemble des missions qui lui sont confiées en plus de son activité d’enseignement ».
Quelle est l’actualité ?
La chambre régionale des comptes de Bretagne rend public, ce mardi 29 novembre 2022, les conclusions de son étude sur le lycée Yves-Thépot, situé près de l’hôpital Laennec. Elle adresse dix recommandations après avoir mis en avant les points de fragilité de cet établissement atypique.
En effet, en plus d’assurer un enseignement scientifique, technologique et professionnel à 862 élèves, il a des missions de gestion de 1 500 AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) dans le Finistère et le Morbihan. Par ailleurs, il est aussi établissement support du Greta-CFA de Bretagne occidentale, en charge de la formation continue et d’apprentissage du réseau de l’Éducation nationale dans le département du Finistère.
Quelles sont les fragilités relevées ?
La chambre relève que le budget propre de l’établissement « ne représente que 4 % de la surface financière de l’établissement, qui s’élève à 32 millions d’euros ». Une situation qui « nécessite la consolidation de l’organisation et de la fonction financière ». Les « points de fragilités » constatés sont parfois liés, poursuit la chambre, « à l’inadaptation du cadre de fonctionnement du lycée, régi par le Code de l’Éducation, aux activités qui lui sont confiées. »
Quid de l’enseignement ?
En préambule, la chambre rappelle que le lycée, qui n’a pas de secteur de recrutement, présente « des taux de réussite aux examens et d’accompagnement des élèves supérieurs aux résultats de l’académie » et ce, alors « qu’il accueille une part importante d’élèves boursiers ». Pour autant, elle l’invite à « veiller à son attractivité dans un contexte général de baisse des effectifs dans le Finistère ».
Nelly CLOAREC