Ce mardi 18 octobre 2022 à Quimperlé (Finistère), près de 300 personnes ont manifesté contre la vie chère.
Ce mardi 18 octobre 2022 à Quimperlé (Finistère), près de 300 personnes ont manifesté contre la vie chère.
Au départ du Coat-Kaër vers 11 h, elles ont rejoint le rond-point Victor-Basch face au centre E.Leclerc.
Les manifestants sont principalement venus à l’appel des organisations syndicales CGT, FSU et des partis communiste français et socialiste.
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C’est au rond-point Victor-Basch que les prises de paroles ont eu lieu : Gérard Le Bourhis pour l’Union locale CGT, Nicolas Pattedoie pour la CGT santé, Xavier Morvant pour l’abattoir Bigard, Alain Garrec pour les Papeteries de Mauduit.
« Sobriété subie »
Gérard Le Bourhis ironise sur la sobriété subie
, une expression d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique pour évoquer le plan énergie. Lui préfère le mot pauvreté.
Et de réclamer le Smic à 2 000 € brut pour vivre avec des salaires décents.
Pour le secteur santé, Nicolas Pattedoie, infirmier en psychiatrie à Quimperlé, évoque la situation dans son service où les trois collègues agressés en janvier sont toujours en arrêt. Nous travaillons en mode dégradé. Des personnels viennent sur leur temps de congés. Attention au risque d’un retour aux 39 heures.
« Chez Bigard, une espérance de vie de 64 ans »
Les salariés créent la richesse au prix de leur santé, poursuit Xavier Morvant. L’espérance de vie pour un salarié chez Bigard est de 64 ans. Il faut reconnaître la pénibilité du travail et donner la retraite à 55 ans. Ce n’est pas utopiste.
Aux Papeteries de Mauduit, les salariés vont se battre bientôt lors des négociations annuelles obligatoires sur les salaires. Alain Garrec rappelle les effets pervers de la mondialisation, la spéculation qui crée la pénurie… L’avenir n’est pas rose.
Anne Morel, enseignante, intervient au pied levé sur les travers de la réforme des lycées professionnels. Le cortège a repris la route vers le Coat-Kaër dans le calme.
Béatrice GRIESINGER