Raffineries, ports, transports, facs, énergie : le 31 janvier, c’est grève générale dans le pays. ( L’Insoumission – 26/01/23 )

Le 31 janvier, prochaine journée de mobilisation nationale contre la retraite à 64 ans, se prépare. Après la journée de lutte historique du 19 janvier, les appels à la grève se multiplient dans tout le pays. 

Mercredi 25 janvier, les premières assemblées générales contre la réforme des retraites se tiennent dans les facs. Le même jour, l’intersyndicale unie appelle à faire encore mieux que les 2 millions de grévistes du 19 pour la prochaine journée de mobilisation nationale du 31 janvier. Dès le lendemain, les raffineries, les centrales électriques, les ports et les docks, secteurs traditionnellement en pointe de la lutte, se mettent en grève. Les taux de mobilisation sont impressionnants, au dépôt de carburant de Flandres, on parle de 100% de grévistes. Les ingrédients sont-ils réunis pour aller vers une grève générale le 31 janvier ? Notre article.

Le 31 janvier, l’intersyndicale unie appelle à faire encore mieux que le 19 

Le 19 janvier était déjà une journée historique de mobilisation. Plus de 200 cortèges rassemblant 2 millions de manifestants dans toute la France et des taux de grévistes tout aussi impressionnants : 3 fonctionnaires sur 10, 65 % des professeurs de collèges et lycées, 70 % des enseignants du primaire, 77,4 % des conducteurs de trains de voyageurs, 40% des électriciens et gaziers du groupe Engie (ex-GDF Suez), 44,5 % de l’effectif total d’EDG, entre 70 et 100 % de grévistes chez TotalÉnergies. 

Cette première journée est un pilier solide sur lequel construire l’élargissement et l’enracinement de la grève, ce mode d’action qui a montré tant de fois son efficacité pour faire plier la minorité des grands propriétaires de terres ou d’usines et conquérir des droits et des richesses pour le plus grand nombre. Plus les grévistes seront nombreux, moins ils subiront les foudres de leur direction. Quel patron pourrait se permettre de sanctionner les grévistes quand plus de la moitié des salariés luttent ensemble ? L’union fait la force !

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Le 26 janvier, les secteur de l’énergie et des transports ouvrent le chemin de l’élargissement de la grève

À l’appel de la CGT, les travailleurs et travailleuses des raffineries, centrales électriques, des ports et les docks ont massivement cessé le travail. 

L’entrée en résistance de la jeunesse, le dernier coup de butoir contre la retraite à 64 ans ?

Du côté du mouvement étudiant, à la suite de la première manifestation du 21 janvier, des assemblées générales se tiennent depuis mercredi 25 janvier dans de nombreux lieux d’études. Les chiffres des premières réunions remontent : 

– 130 personnes à Clignancourt 

– 60 à Sorbonne Université 

– 70 à Villetaneuse 

– 250 au Mirail à Toulouse

– 100 à Strasbourg 

– 130 à ScPo Toulouse

– 100 à l’EHESS

Si le mouvement étudiant enfle dans les facs, rejoint par toute la jeunesse, celle des lycées généraux et technologiques, de l’enseignement professionnel, celle qui est déjà jetée dans la jungle du marché de l’emploi qu’elle ait ou non terminé ses études, alors elle pourrait porter le coup fatal au funeste projet d’Emmanuel Macron. Mobilisation à suivre, pendant que les députés LFI comptent tenir la tranchée à l’Assemblée nationale face à l’injuste et inique réforme des retraites du gouvernement.

Source : Raffineries, ports, transports, facs, énergie : le 31 janvier, c’est grève générale dans le pays – L’insoumission (linsoumission.fr)

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