- La chef de section a menti en affirmant qu’aucun LBD n’avait été utilisé le soir où Hedi a été gravement blessé. (BFMTV)
- Après avoir nié dans un premier temps, le policier incarcéré a changé de version et a reconnu avoir utilisé son LBD. Il va rester en détention provisoire. Sa demande de remise en liberté a été rejetée.
- Le plus gradé des policiers mis en cause a affirmé « ne jamais avoir frappé quelqu’un qui se trouvait au sol ». Confronté à la vidéosurveillance, il a finalement admis l’avoir fait…
- L’un des 4 policiers mis en examen est déjà inquiété dans le très violent tabassage d’une jeune femme à Marseille en 2018 par plusieurs policiers. La victime a eu le crâne fracturé après avoir été rouée de coups de pied et de matraque quand elle était au sol. (Mediapart)
- Un autre policier de la BAC présent le soir du tabassage de Hedi est soupçonné d’avoir rédigé un faux PV pour couvrir des violences commises par ses collègues dans un autre affaire. (Mediapart)
- La hiérarchie policière [jusqu’à son sommet] a soutenu ses troupes en remettant en cause la justice. Les policiers ont applaudi leurs collègues et se sont mis en arrêt maladie pour les soutenir. Cette méthode n’a fait réagir ni les autorités, ni l’assurance maladie… Des médecins ont dénoncé cette situation dans une tribune publiée par La Croix.
- Plusieurs caméras de surveillance appuient les témoignages d’Hedi et de son ami Lilian, indique le parquet d’Aix-en-Provence…
URL de cet article : RÉCAP – Affaire Hedi : des violences et des mensonges… (Twitter – 03/08/23) – L’Hermine Rouge (lherminerouge.fr)