Par Stéphanie LAMBERT
C’était le dernier verrou à lever avant de lancer – pour de bon – la création de l’usine de fabrication de black pellets à Cordemais (Loire-Atlantique). Une étape décisionnelle que les salariés attendaient depuis huit ans.
« On ne s’attendait pas à cette annonce dimanche mais c’est une excellente nouvelle pour une centrale qui devait fermer en 2022 ! » Fabien Deschamps, délégué syndical CGT de la centrale électrique de Cordemais ne boude pas son plaisir. Ce dimanche 24 septembre, il a bien entendu Emmanuel Macron valider la conversion à la biomasse des deux dernières centrales à charbon tricolores encore en activité d’ici à 2027, lors d’une interview télévisée. Dont celle de Cordemais, en Loire-Atlantique.
Aboutissement de huit ans de travail
Ce feu vert du chef de l’État, les salariés l’attendaient. Pour le cégétiste Gwenaël Plagne, qui soutient le projet de verdissement de la centrale depuis le début, « c’est l’aboutissement de huit ans de travail ». L’usine de fabrication de black pellets Écocombust verra le jour.
Encore la semaine dernière, le projet porté par Paprec n’était « sûr qu’à 90 % », explique Gwenaël Plagne. Il manquait la parole du chef de l’État pour lever tous les verrous. C’est désormais chose faite, même si Fabien Deschamps reste vigilant : « Les rétropédalages en politique, on connaît. »
Rien ne devrait maintenant empêcher le début des travaux de l’usine, espéré l’été prochain. Reste à valider la phase juridique : obtenir l’autorisation environnementale, le permis de construire par la mairie de Cordemais et l’avis de la préfecture après l’enquête publique.
Celle-ci a démarré ce lundi 25 septembre et durera un mois. Pendant cette période, les habitants et citoyens peuvent se rendre à Cordemais, en mairie, pour consulter le dossier version papier. Ou bien se rendre sur registre-numerique.fr/ecocombust-2.
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