Des manifestants sont toujours en lutte contre la réforme des retraites. Un appel à ne pas entendre l’allocution du Président de la République en tapant sur des casseroles a eu lieu le 17 avril. Une nouvelle Casserolade générale est en cours ce lundi 24 avril, notamment à Nantes, cette fois-ci pour « fêter » le premier anniversaire du second quinquennat d’Emmanuel Macron.
La lutte contre la réforme des retraites se poursuit, malgré son adoption par le Parlement le 20 mars. Pour boycotter l’allocution du Président de la République, lundi 17 avril, un appel national à sortir simultanément dans les rues, pour taper sur des casseroles avait été lancé. Un nouveau rendez-vous a été donné pour une « Casserolade générale », ce lundi 24 avril, devant les mairies de France, aussi pour « célébrer » l’anniversaire d’un an de la réélection d’Emmanuel Macron. À Nantes, le rassemblement avait lieu devant la préfecture, à 20 h.
Petit à petit, les plus mobilisés ont envahi le parvis, avec leurs divers ustensiles de cuisine. Les premiers ont retenti à 20 h pile. Au fur et à mesure, le concert se crée au son des casseroles et de « Macron démission ». Puis le cortège s’engage dans la rue de Strasbourg.
Thomas, un fonctionnaire de 46 ans, est venu avec sa casserole et une cuillère en bois. « Ça fait un an que Macron est réélu, ça fait trop longtemps. Faire un concert de casseroles, c’est faire du bruit pour réagir au silence qu’il nous impose. »
Impossible de remonter la rue de Strasbourg, les policiers font barrage. Les manifestants ont donc fait demi-tour et ont pris le cours des 50-Otages. Ils sont désormais 500 à défiler dans le centre-ville de Nantes. À Saint-Nazaire, ils étaient plus de 200 à participer à la Casserolade.
Bouquet de fleurs à la main, Paul, 31 ans, est de passage à Nantes. Il est venu manifester avant d’aller en soirée.
Le cortège se dirige vers le Bouffay, sur la voie de tramway. Les participants ont essayé de pénétrer dans les rues du quartier du Bouffay, mais les policiers font barrage. Ils restent sur la place à la statue, intitulée Éloge du pas de côté. Ils font résonner leurs casseroles devant les forces de l’ordre.
Les premiers gaz lacrymogènes ont été lancés pour disperser les manifestants, mais certains n’étaient pas décidés à partir. Après 21 h 30, plus d’une centaine de personnes étaient encore présentes.
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