Environ 200 étudiants se sont rendus au rectorat jeudi, après une assemblée générale qui a réuni étudiants et salariés. Ils demandaient, entre autres, le non recours au distanciel les jours de blocus du campus.
Pas de recours au distanciel les jours de blocus dans le campus. Une dispense d’assiduité pour les lycéens et étudiants les jours de mobilisation contre la réforme des retraites. Et la non-fermeture des bâtiments de l’université les jours de blocage et de mobilisation. C’est ce qu’a demandé une délégation d’étudiants reçue au rectorat, hier.
Environ 200 d’entre eux se sont en effet rendus au rectorat après l’assemblée générale qui a réuni étudiants et salariés de différents secteurs. Leurs revendications n’ont pas été entendues.
« Ces dispositions ne sont pas réglementaires »
La présidence de l’université a annoncé la semaine dernière que les jours de mobilisation nationale à l’appel de l’intersyndicale, il n’y aurait pas d’examen, pas d’épreuves de contrôle continu ou d’assiduité. Mais le recours possible, en cas de blocus, à des cours en distanciel. Une décision que contestent des étudiants mobilisés. Ils estiment que ça vide le campus et casse la mobilisation. Des enseignants refusent aussi le distanciel. « Ces dispositions ne sont pas réglementaires, souligne Mary David, maîtresse de conférences à l’université et représentante du Snesup FSU. Pendant le Covid, il y a eu un arrêté, c’était exceptionnel. On fait nos cours en fonction de maquettes de formation. Et s’il y a cours à distance, ça doit être dans le cadre de ces maquettes. »
Elle pointe aussi le matériel. « Tous les étudiants ne sont pas équipés. C’est source d’inégalité. » Et la dégradation des conditions de travail et de pédagogie : « L’enseignement est dégradé », estime-t-elle.
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