De la Résistance finistérienne (il avait 16 ans en 1944) à la Révolution Algérienne, des luttes antiracistes aux luttes sociales, l’éventail des films de René Vautier témoigne d’un engagement artistique et politique infaillible malgré la censure qui n’a cessé de le frapper, jusqu’à son décès en 2015.
Depuis Afrique 50, considéré comme le premier film anticolonialiste, jusqu’à Histoires d’images, images d’Histoire réalisé en 2014, qui évoque, entre autres, la disparition de son film tourné en 1950, Un homme est mort, sur le gréviste Édouard Mazé, abattu par la police à Brest, l’œuvre cinématographique de René Vautier est inclassable et impressionnante.
Pour évoquer ce parcours considérable, le Cercle Nathalie Le Mel organise une conférence le 18 septembre à 20h au patronage laïque du Pilier Rouge à Brest, animée par Michel Le Thomas, réalisateur qui a travaillé avec René Vautier sur les 25 dernières années de sa vie.
À l’heure où les classes dominantes ont besoin de nous imposer le racisme, la violence sociale, le colonialisme et la guerre, la vie de René Vautier est à l’opposé, un message total de lutte pour l’émancipation et de solidarité entre les peuples.