Salaires, familles… À Quimper et autour, femmes et hommes toujours pas sur un pied d’égalité (OF.fr-3/08/23)

En 2019, les familles monoparentales sont composées à 80 % de femmes seules, selon l’observatoire social de Quimper (Finistère) et les chiffres de l’Insee.

Par Marine LEBEGUE

L’observatoire social de Quimper (Finistère) a enquêté sur une série de données de l’Insee datant de 2019 et portant sur le territoire de Quimper Bretagne occidentale (QBO). Il a mesuré les inégalités entre les femmes et les hommes sous différents prismes dans la communauté d’agglomération quimpéroise.

À Quimper Bretagne occidentale (QBO), les inégalités entre les femmes et les hommes sont toujours présentes. L’observatoire social de Quimper (Finistère) a réuni les chiffres de l’Insee portant sur l’année 2019 dans l’agglomération bretonne.

Familles monoparentales

En 2019, la population de Quimper Bretagne occidentale (QBO), dans le Finistère, était plus composée de femmes que d’hommes. L’Insee recense 48 300 hommes et 52 690 femmes, sur un total de 100 990 habitants.

Selon l’observatoire social, cette même année, dans 80 % des cas, les familles monoparentales sont composées de femmes seules avec leurs enfants. Cela équivaut à quatre familles monoparentales sur cinq avec une femme seule.

Emploi

Concernant les personnes en âge de travailler et qui occupent un emploi (salarié ou non salarié), le taux d’hommes en activité reste plus haut (94 %) que celui des femmes (90 %).

L’écart est plus important en termes de temps partiel. Alors que 26 % des femmes salariées (de 15 ans ou plus) travaillent en temps partiel en 2019, c’est le cas pour seulement 9 % des hommes dans la communauté d’agglomération.

Même constat pour les contrats précaires : 12 % des femmes salariées sont en contrat à durée déterminée (CDD) contre 8 % pour les hommes. Et les femmes sont toujours plus nombreuses que les hommes à occuper des postes moins qualifiés. Chez les cadres, 43 % sont des femmes contre 57 % d’hommes. L’écart diminue légèrement depuis 1999 (32 % de cadres féminins et 68 % de cadres masculins à l’époque), mais reste bien présent.

Salaire

Sans surprise, en 2019, le salaire des hommes reste supérieur à celui des femmes au sein d’une même catégorie socioprofessionnelle (CSP). À Quimper Bretagne occidentale, les femmes gagnent 13 % de moins que les hommes, ce qui équivaut à un écart de 2 € par heure en moyenne. L’écart se creuse chez les cadres, il est de 5 € à QBO. Cette différence de salaire s’accroît avec l’âge, les femmes de générations âgées étant généralement moins diplômées. Alors qu’entre les 18-25 ans, la différence est de 0,40 € par heure, elle est de 3,80 € à partir de 50 ans.

Formation

Depuis vingt ans, les femmes aussi bien que les hommes ont des niveaux de formation de plus en plus haut. Les femmes ont bénéficié d’une augmentation légèrement plus forte que les hommes (l’augmentation était de 20 % en 1999 pour les deux sexes, elle est passée à 34 % en 2019 pour les femmes contre 32 % en 2019 pour les hommes) réduisant ainsi l’écart. Chez les 25-39 ans, l’effet inverse s’est même produit : il y a plus de femmes diplômées que d’hommes diplômés, et plus d’hommes avec un niveau de formation bas.

Source: https://www.ouest-france.fr/societe/egalite-hommes-femmes/salaires-familles-a-quimper-et-autour-femmes-et-hommes-toujours-pas-sur-un-pied-degalite-1bfa146e-3114-11ee-895b-b99bc8a96af7

URL de cet article: https://lherminerouge.fr/salaires-familles-a-quimper-et-autour-femmes-et-hommes-toujours-pas-sur-un-pied-degalite-of-fr-3-08-23/

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