Les hommages aux vingt-sept fusillés du 22 octobre 1941 ont débuté ce samedi 22 octobre au matin. L’histoire d’un résistant interné au camp de Choisel a été mise en lumière.
Il s’appelait Henri Gautier. Militant CGT et résistant, il a été interné au camp de Choisel, à Châteaubriant, en mai 1941. Il assistera aux exécutions des vingt-sept otages le 22 octobre de la même année, dans la carrière de Châteaubriant. Quelques semaines plus tard, il prendra la fuite, mais sera rattrapé et envoyé au camp de concentration Gusen II en Autriche, puis à Auschwitz en Pologne, où il décédera en 1945.
« Honorer la mémoire de tous ceux passés par le camp »
C’est l’histoire de ce résistant qui a été mise en lumière ce samedi matin 22 octobre, lors de la cérémonie devant la stèle commémorant le camp de Choisel. L’occasion de rendre hommage au 45 000 « indésirables » et résistants qui ont été emprisonnés dans les quatre camps de Châteaubriant sous le régime de Vichy. « On voulait honorer la mémoire de tous ceux passés par le camp », souligne Serge Adry, président du comité local du souvenir de Châteaubriant.
Après un dépôt de gerbe devant la stèle, le groupe s’est rendu dans la cour du château de Châteaubriant. Serge Adry a rendu hommage aux vingt-sept prisonniers de guerre fusillés par les nazis à la Sablière, le 22 octobre 1941, en représailles après l’assassinat du lieutenant-colonel nazi Karl Hotz, à Nantes, par des résistants.
Ce dimanche, les commémorations se poursuivront avec une cérémonie à partir de 14 h, à la Carrière des fusillés, notamment en présence de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, ainsi que de Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la jeunesse et du service national universel.
source: https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chateaubriant-