Dans un communiqué commun, quatre syndicats, quatre associations et dix organisations politiques dénoncent « la répression », après le tir de LBD (lanceur de balles de défense) qui a grièvement blessé un manifestant de 37 ans, lundi 24 avril 2023.
Lors de la « casserolade » organisée lundi soir à Nantes, Manon Souquet était-elle même à une cinquantaine de mètres quand elle a vu les forces de l’ordre charger.
La porte-parole d’Attac 44 condamne une atteinte à l’intégrité
. La réaction des forces de l’ordre a été disproportionnée car quand bien même une canette a été lancée, reprend Manon Souquet, rien ne justifiait un tir de LBD dans un groupe de manifestants qui était en train de quitter les lieux ».
Alors que l’ambiance était calme et qu’il ne restait que quelques manifestants, la police a chargé un groupe sans raison. Comment accepter qu’un homme soit amputé d’un testicule, suite à un tir de LBD ?
, se sont insurgés dans un communiqué commun quatre syndicats, quatre associations et dix organisations politiques. Lesquels appellent à mettre fin à la spirale de la violence
.
Jointe à ce sujet mardi, la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) a, de son côté, évoqué un tir réglementaire
, au moment de l’interpellation par la Bac (Brigade anticriminalité) d’un individu précédemment identifié comme auteurs de jets de projectiles.
Manifestant toujours hospitalisé
Mardi dans la journée, l’Union départementale CGT-Force ouvrière de Loire-Atlantique a, de son côté, condamné cette agression
, réclamant l’interdiction des LBD lors des rassemblements et manifestations.
Selon nos informations, le manifestant nantais de 37 ans, lequel a dû subir l’ablation d’un testicule après avoir été blessé grièvement à l’entrejambe, était toujours hospitalisé ce mardi. Il doit être entendu par l’IGPN, de même que les fonctionnaires de police concernés.
Marianne DARDARD (Presse Ocean)
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