La question des journées de douze heures va être posée sur la table. Les syndicats du GHBS vont être prochainement sollicités pour constituer un groupe de travail.
La question des douze heures de travail continue, dont les syndicats du GHBS indiquaient qu’elle faisait déjà sondage dans les services, va être bientôt posée aux personnels.
C’est une organisation théoriquement dérogatoire à la réglementation. Lorsque j’étais directeur du Grand hôpital de l’est francilien
(N.D.L.R. : son précédent poste pendant huit ans), j’étais frileux
, reconnaît Jean-Christophe Phelep.
Et puis il y a eu les vagues de Covid et nous l’avons mise en place au départ pour une période de six mois : en clair, les journées sont plus intenses mais vous venez moins souvent à l’hôpital. Une majorité des équipes soignantes, là-bas, avait souhaité rester aux 12 heures
.
« Sur la base du volontariat »
Sur le territoire du Groupe hospitalier Bretagne sud, poursuit-il, il nous faut prendre en compte la pyramide des âges, intégrer notamment le fait qu’un quart des aides-soignants seront à la retraite dans les cinq prochaines années. Or, ce n’est pas un sujet à court terme et il faut que nous soyons en capacité de proposer aux nouvelles générations plusieurs rythmes de travail.
C’est pourquoi nous envisageons de constituer un groupe de travail avec les syndicats, au sein duquel on pourrait aussi imaginer le travail en semaines de quatre jours. Mais cela ne pourra se réaliser que sur la base du volontariat : il faut donc d’abord savoir si les personnels en ont envie.
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