Une délégation de pêcheurs du Finistère se rendra dimanche à Bruxelles pour défendre la filière. ( OF.fr – 01/04/23)

Environ 300 pêcheurs se sont réunis au Guilvinec (Finistère), ce samedi 1er avril 2023.

Environ 300 pêcheurs se sont réunis au Guilvinec (Finistère), ce samedi 1er avril 2023. | OUEST-FRANCE

Après l’opération « filière morte », organisée jeudi 30 et vendredi 31 mars 2023 en différents lieux du Finistère, quelque 300 pêcheurs se sont réunis, ce samedi 1er avril 2023, au Guilvinec (Finistère) pour décider de la poursuite du mouvement. Une délégation de pêcheurs se rendra, ce dimanche, à Bruxelles (Belgique).

Rendez-vous était donné, ce samedi 1er avril 2023, à 10 h, sous la criée du Guilvinec (Finistère). Environ 300 pêcheurs ont répondu à l’appel. Ils devaient notamment décider de la poursuite de l’opération « filière morte », entamée jeudi 30 mars 2023, à Brest, et poursuivie le lendemain à Quimper, à Concarneau et au Guilvinec.

Au Guilvinec, Sébastien Le Prince, vice-président du comité départemental de pêche, a pris la parole, ce samedi matin. Il a lu un courrier du secrétaire d’État à la mer, Hervé Berville. Il a précisé en retour que le comité national de pêche a signifié son désaccord sur plusieurs points du courrier et demande une réécriture au ministre.

À Bruxelles dimanche et au Guilvinec lundi

Sébastien Le Prince a également indiqué qu’une délégation de pêcheurs va se rendre à Bruxelles (Belgique), ce dimanche. En attendant, il n’y aura pas de sorties en mer, ni d’actions des pêcheurs ce week-end. En revanche, une nouvelle réunion est prévue ce lundi, à 10 h, à la criée du Guilvinec, pour décider de la suite du mouvement.

Les pêcheurs sont mobilisés pour signifier leur colère face aux réglementations européennes qui, selon eux, « signeraient la mort de la filière ».

La fermeture de zones de pêche et les aires marines protégées dans le viseur des pêcheurs

Deux décisions récentes suscitent leur ras-le-bol : la fermeture temporaire, dès l’hiver, de certaines zones de pêche du golfe de Gascogne pour protéger les dauphins, et un plan européen qui veut interdire le chalut de fond dans les aires marines protégées d’ici à 2030.

Ceci après le Brexit, la hausse du coût du carburant, la réservation d’espaces pour les parcs éoliens en mer et un nouveau plan de sortie de flotte touchant quelque quatre-vingt-dix navires.

Auteur : Jean-Marc PINSON.

Source : Une délégation de pêcheurs du Finistère se rendra dimanche à Bruxelles pour défendre la filière (ouest-france.fr)

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