Posé depuis 2022 au 214 de la rue Jean-Jaurès, le Secours catholique, qui a ouvert une épicerie solidaire fin janvier 2024, a inauguré ses locaux vendredi 19 avril 2024, en présence de Marion Maury, adjointe au maire chargée de l’action sociale.
Dans ces locaux, qui ont vu le jour grâce au soutien de la ville de Brest, de l’État, et des dispositifs des solidarités et vie coopérative, du Crédit Mutuel de Bretagne (CMB), pour la partie dons de mobilier, le Secours catholique accueille de manière inconditionnelle les personnes en précarité.
Ouverte depuis trois mois
L’association leur vient en aide alimentaire d’urgence et financière et assure un accompagnement vers l’emploi et l’apprentissage du français pour les exilés. L’espace dispose d’un accueil café et d’une boutique solidaires vêtements et d’une épicerie solidaire, ouverte depuis trois mois, dont bénéficient dix foyers.
Pour assurer ce fonctionnement, une équipe de bénévoles (110 à Brest) est active sur plusieurs sites, dont une antenne à Bellevue, un groupe à Pontanézen et un jardin solidaire à Keraudren « et, bien sûr, rue Jean-Jaurès, où des bénévoles ont aménagé l’espace épicerie. L’un d’entre eux apporte une aide pour régler les problèmes informatiques du site », soulignent Brigitte Picard et Jean-Claude Tanguy, coresponsables de l’espace.
Le revenu médian est passé en 10 ans de 600 à 500 €
« Le premier poste sur lequel rognent ces familles, qui peinent à boucler le mois, est l’alimentation », indique François Mandil, délégué départemental du Secours catholique. Des situations qui justifient cette épicerie solidaire.
Dans celle-ci, les personnes choisissent leurs produits, une particularité bien perçue par les bénéficiaires, et paient leurs achats, mais à des tarifs très très inférieurs à ceux du commerce.
Des critères à remplir
Pour y accéder, il est nécessaire de déposer un dossier auprès de l’association. Les conditions à remplir sont d’avoir un reste charge qui est fixé entre 4 et 10 € par jour. Le reste à charge se calcule en ôtant des revenus les charges fixes. D’autres critères sont pris en compte dont la situation géographique et les motivations, car cette forme d’aide est ponctuelle.
Au-delà de cet accès aux produits provenant de la Banque alimentaire, un accompagnement des personnes est assuré pour saisir une orientation vers un travailleur social. Cette démarche saluée par Marion Maury, adjointe au maire chargée de l’action sociale, qui rappelle que le taux d’isolement social de la ville de Brest est de 13 %, identique à celui du niveau national
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