Le collectif créé pour améliorer les lignes ferroviaires Brest-Quimper et Lorient-Nantes souligne les engagements obtenus de la part de la Région Bretagne et de la SNCF. Parmi eux : la création d’un centre de maintenance pour les trains à l’horizon 2027, à Quimper (Finistère).
Par Christopher CORDEIRO.
l y a deux ans, un collectif a été créé dans le but d’améliorer la ligne ferroviaire Brest-Quimper et la dorsale sud Bretagne Lorient-Nantes. Ce collectif est composé, entre autres, d’associations centrées autour des trains, de comités d’usagers, de quatre conseil de développement Brest, Cornouaille, Lorient et centre ouest Bretagne.
Un cahier de propositions
Environ un an après sa création, le collectif a remis à la Région et à la SNCF un document de plusieurs pages comprenant des propositions concrètes pour améliorer le service sur ces lignes. Parmi elles : des départs plus tôt de Brest pour arriver plus tôt à Quimper, des rotations plus importantes, des tarifs plus attractifs, faire en sorte que l’obligation des entreprises de prendre en charge la moitié des coûts de transport soit réellement mise en œuvre ou encore la réouverture de la gare d’Hanvec.
Des engagements obtenus
En deux ans, le collectif a obtenu plusieurs engagements de la part de la Région et de la SNCF. « Le premier concerne l’amélioration des horaires. Il y aura une nouvelle organisation qui devrait optimiser et améliorer l’usage du train entre Brest et Quimper de manière significative. Nous devrions avoir une rame supplémentaire qui pourrait permettre d’être plus réactif face à une panne. Nous avons également obtenu la création d’un centre de maintenance à Quimper, à l’horizon 2027. Enfin, notre démarche a permis de faire ressortir le dossier de la gare d’Hanvec. L’idée de rouvrir cette gare n’est plus exclue mais attention cela ne veut pas dire qu’elle va rouvrir », précise Albert Billon, président du conseil de développement du pays de Cornouaille.
Le dernier kilomètre
Le collectif rappelle que la question du dernier kilomètre est essentielle. « Une fois que l’on arrive sur le pôle multimodal de Quimper, il faut que l’on puisse avoir accès à une navette, un covoiturage, un vélo, afin de finir la distance restante. » Et de mentionner l’hôpital de Quimper et ses 3 200 salariés qui proviennent de toute la Cornouaille : « La SNCF a accepté d’aller regarder de manière très, très fine le lieu d’habitation de ces salariés, de regarder leur horaire afin de vérifier si le train peut être une réponse. La démarche sera également faite avec les universités. »
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