Une semaine de mobilisation au sein de Groupe hospitalier Bretagne Sud (OF.fr-15/01/24)

Un rassemblement est organisé devant l’hôpital du Scorff, à Lorient (Morbihan), ce mardi 16 janvier 2024, à 14 h 30. | ARCHIVES THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE

Près d’une dizaine de rassemblements sont prévus, du mardi 16 janvier 2024 au jeudi 18 janvier 2024, au sein des établissements du Groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS). Des manifestations qui s’inscrivent dans le bras de fer entre les syndicats et Jean-Christophe Phelep, le nouveau directeur du GHBS.

Par Nicolas GUEGAN.

« Il est arrivé tel un bulldozer »,lance Ludovic Bénabès, élu CGT au sein du Groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS). Dans son viseur, Jean-Christophe Phelep, le nouveau directeur du GHBS nommé à la fin de l’été 2023.

Une autre représentante syndicale évoque une arrivée « en bourrin. Il a tout de suite mis une grosse pression aux équipes et commencé à réduire les coûts de personnel sans se soucier du dialogue social. »

Il n’en fallait pas plus pour unir les différents syndicats – Fédération automne, CGT, CFDT et Sud-Solidaires – autour d’une intersyndicale.

Après de premières manifestations fin 2023, c’est une semaine de mobilisations qui s’annonce jusqu’à ce jeudi 18 janvier 2024 inclus.

Le moment n’a pas été choisi au hasard. « Cette semaine, au GHBS, c’est la certification. C’est-à-dire que l’ensemble des services sont évalués afin de mesurer la qualité des soins », informe Ludovic Bénabès.

« Et curieusement, c’est la seule semaine où aucune absence n’est laissée vacante », lâche un autre membre de l’intersyndicale.

Alors, afin que les experts de la Haute autorité de santé (HAS) « n’ignorent rien de la situation au GHBS », neuf rassemblements sont prévus.

Une dizaine de rassemblements

Dès ce mardi 16 janvier 2024, à 14 h 30, ce sont cinq établissements qui entament ces trois jours de grève. À commencer par l’hôpital du Scorff (Lorient) et les sites de Kerdurand (Riantec), Le Faouët, Kerlivio (Hennebont) et Villeneuve (Quimperlé, Finistère).

Le lendemain, à la même heure, ce sont ceux de Bois-Joly et Kerglanchard (Quimperlé, Finistère) qui prennent le relais.

Enfin, ce jeudi et toujours au même horaire, les sites de Kerbernès et du Ter (Plœmeur) qui fermeront la marche.

Si l’intersyndicale reconnaît un changement de méthode de la part de Jean-Christophe Phelep, elle n’est pas dupe pour autant. « Des groupes de travail et des comités de suivi ont vu le jour. C’est positif. En revanche, nous n’avons aucune assurance que nous serons écoutés. C’est ce qui explique que nous maintenons la pression », poursuit la représentante de l’intersyndicale.

Ludovic Bénabès, quant à lui, préfère user de cette métaphore : « Il ne dirige plus à la hache, mais au cutter. »

Source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/une-semaine-de-mobilisation-au-sein-de-groupe-hospitalier-bretagne-sud-cdcd6eee-b3c2-11ee-889e-f4c642b1c23a

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Un commentaire

  1. Merci pour cet article informatif. La mobilisation des soignants du GHBS met en lumière les tensions et les défis auxquels le personnel hospitalier est confronté. La gestion par le nouveau directeur semble avoir exacerbé les problèmes existants, ce qui est préoccupant. Il est crucial que les voix des travailleurs soient entendues et que des solutions durables soient trouvées pour améliorer leurs conditions de travail. Bravo pour cette couverture complète de la situation.

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