UnitéCGT : FAISONS FRONT COMMUN ! SOYONS OFFENSIFS POUR “TOUT REPRENDRE” ! (03/04/23)

Ce début de nouvelle semaine est marquée par des actions et des grèves partout dans le pays. Une 11e journée de grève nationale interpro a été appelée par l’intersyndicale le jeudi 6 avril, dix jours après la dernière journée de grève du mardi 28 mars.

>> Trois conditions pour la poursuite et la victoire du mouvement :

– marteler partout la revendication du retrait de l’ensemble de la réforme, mettre en avant le retour à l’age légal de départ à la retraite à 60 ans, 55 ou moins pour les métiers pénibles.

– élargir les revendications au delà du sujet des retraites : partout l’inflation est devenue, depuis plusieurs mois, le sujet n1 des familles et des travailleurs étranglés par la vie chère. Exigeons le SMIC à 2000 euros, le maximum des prix, et l’échelle mobile des salaires indexée sur l’inflation.

– L’arrêt de la stratégie des journées de grève saute-mouton et un changement majeur de stratégie confédérale CGT qui ne peut que passer par la confédéralisation et l’impulsion à la grève reconductible, par des appels clairs, dans le maximum de secteurs. La mise à genoux de l’économie, c’est à dire la mise à l’arrêt de tout le pays, est nécessaire pour gagner.

>> Si les travailleurs du pétrole, notamment des raffineries et dépôts pétroliers, maintiennent une grève reconductible dure avec arrêt des raffineries (4 sur 7), et que les énergéticiens, portuaires et dockers poursuivent, selon des modalités différentes, les appels à la grève reconductible, il y a, plus que jamais, besoin d’un sursaut collectif et de l’entrée en grève, même différemment selon les secteurs, de davantage de travailleurs.

La situation actuelle est toujours hautement explosive. Alors que le pouvoir est, partout, minoritaire et discrédité, à Sainte Soline, l’Etat a voulu, il y a à peine quelques jours, tuer, ou du moins blesser grièvement pour laisser des séquelles graves, et dans les corps, et dans les esprits, pour marquer l’élévation brutale, possible partout sur tous les terrains, de la violence d’Etat.

De manière parallèle, sur un plan différent bien sur, les réquisitions des travailleurs, qu’il s’agisse des éboueurs parisiens, des travailleurs des dépôts pétroliers ou des raffineurs, a aussi pour objectif, en parallèle de la relance par la police de l’économie, de casser le moral des grévistes.

>> Le pouvoir est à ce niveau de violence pour écraser nos droits. Contre la violence du patronat et de l’Etat, qui brise nos vies et notre avenir, tue et mutile ceux et celles qui refusent de laisser faire, il est plus que temps de faire front commun.

Cette violence illustre la réalité d’un pouvoir bunkerisé, qui dirige et gouverne contre son peuple. Nous ne pouvons pas céder. L’heure est à la grève, à l’ancrage et à l’amplification de nos luttes et de nos mobilisations !

Source : Unité CGT | Facebook

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