Vannes (56). Ce « village » qui dit stop aux violences sexistes (OF.fr-19/11/22 -16h15)

Toute la matinée, samedi 19 novembre 2022, plusieurs associations ont monté un « village » au port de Vannes, pour dire non aux violences sexistes et sexuelles

À l’approche de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, quelques associations se sont retrouvées, samedi 19 novembre 2022, sur le port de Vannes (Morbihan).

À l’appel du collectif « Nous toutes », pour sensibiliser à la journée de lutte contre les violences faites aux femmes (25 novembre), un village féministe d’associations s’est monté samedi matin sur le port de Vannes (Morbihan). Le public pouvait se renseigner d’un stand à l’autre, auprès d’associations ou syndicats comme la CGT, Solidaires, Liberty Max (LGBT-QIA +), l’Upsad (Union du personnel soignant à domicile), Attac, etc.

« On alterne les prises de paroles, on a aussi deux chorales militantes « les Anarquiches » et les « Tartagueules » et une comédienne qui va réciter un poème, détaille Sandrine Chirokoff, de la commission égalité mixité de la CGT. À notre niveau par exemple, on a deux-trois appels par semaine pour des questions de discrimination au travail ».

« L’an prochain, pour la 3e édition, on espère qu’on aura une scène de la mairie et que celle-ci nous accompagnera. Ce serait l’occasion qu’ils parlent, entre autres, de leur commission « hommes-femmes, suggère Sandrine Chirokoff. Ce serait bien que la police et la gendarmerie aient un stand aussi. »

La chorale militante des Anarquiches a interprété des chants.

« Il y a tout un arsenal de lois et d’associations pour venir en aide mais ça manque un peu de lien entre tout ça. C’est notre credo pendant cette animation », complète Annie Rio, une des porte-parole de Solidaires.

Le public a écouté les prises de paroles et des chants militants.

Vendredi 25 novembre, une marche aux flambeaux sera organisée dans le centre de Vannes, à 19 h 30, au départ de la Porte-Prison. D’ici là, les messages écrits à la craie, par terre au port auront sûrement disparu : « Nos corps, nos choix », ou encore, « Pas de dessert pour les transphobes. »

Sylvie RIBOT

source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/vannes-ce-village-qui-dit-stop-aux-violences-sexistes-1ff4629e-680c-11ed-8d42-b9ab4d04aa80

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