Secrétaire général de l’union locale CGT de Vannes (Morbihan), Manuel Caramante sera jugé, le 16 novembre prochain, devant le tribunal correctionnel. Il répondra de tentative de dégradation de bien public et de participation à un attroupement après sommations de se disperser, à l’issue de la 12e manifestation contre la réforme des retraites.
Par Nicolas EMERIAU,
Le 13 avril dernier, à l’issue de la douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les policiers de Vannes (Morbihan) avaient procédé à plusieurs interpellations, dont celle du secrétaire général de l’union locale CGT.
« Demander sa relaxe »
Manuel Caramante avait été placé en garde à vue pour avoir tenté de dégrader un véhicule de police et ne s’être pas dispersé, malgré les sommations. Il sera jugé, jeudi 16 novembre, devant le tribunal correctionnel de la ville, devant lequel le comité régional CGT Bretagne et ses quatre unions départementales appellent à se rassembler à 14 h devant le palais de justice. « Les faits supposés font surtout ressortir une stratégie de provocation et d’arbitraire assignée aux forces de l’ordre présentes ce jour-là à Vannes », estime la CGT Bretagne, qui rappelle que « près de 1 000 camarades sont poursuivis au titre de leur action syndicale depuis le début d’année, quelles que soient leurs responsabilités. »
Ce rassemblement de soutien au secrétaire général de son union locale de Vannes vise aussi, pour la CGT, à « demander sa relaxe et que cesse cette répression policière et judiciaire qui concerne tout le mouvement social dans le pays ».
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