Dents cassées, douleurs… Un militant de la France insoumise a été frappé au visage dimanche 28 janvier au marché de Vallet, dans le vignoble de Nantes. Inacceptable, pour le maire et le parti.
Par Corinne ARGENTINI.
« Inadmissible, selon le maire de Vallet, Jérôme Marchais. On peut ne pas partager des opinions, mais au point d’en venir aux mains, non. »
Pourtant, sur le marché dominical de cette commune du vignoble de Nantes, un militant de La France insoumise (qui souhaite garder l’anonymat) a été frappé par un homme d’une quarantaine d’années vers 11 h 45, dimanche 28 janvier, alors qu’il distribuait des tracts en faveur d’un cessez-le-feu en Palestine « avec trois camarades », selon la victime.
Enquête en cours
L’agression a eu lieu aux abords du marché, au niveau du Boulevard Stéphane-Pusterle et de la rue François-Luneau. « Un homme m’a agressé par surprise en me frappant plusieurs fois au visage. Il tenait un de nos tracts à la main et se montrait très virulent à l’égard de celui-ci », explique le militant.
Il affirme ne pas s’être rebellé, et dit avoir reçu du soutien. « Des personnes se sont interposées », se souvient-il, avant que l’auteur ne « prenne la fuite à pied, puis en voiture ». Pris en charge par les pompiers, le militant, a été conduit aux urgences au CHU de Nantes. Choqué, il souffre de douleurs à la tête, à la mâchoire, et a perdu deux dents. Il a déposé plainte à la gendarmerie de Vallet, lundi. Une enquête est en cours.
« Une menace contre la démocratie »
Dans un communiqué, La France insoumise « condamne fermement » l’agression. Un acte qu’elle qualifie d’« inacceptable », « portant atteinte à la liberté d’expression et au droit de chacun de participer activement à la vie politique ». Le parti estime qu’il ne s’agit « pas seulement un acte lâche et révoltant. C’est une attaque directe contre les valeurs fondamentales de la république et une menace contre le fonctionnement de la démocratie ».
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