Jugeant injuste que les voitures sans permis ne puissent plus circuler librement sur le pont Albert-Louppe, près de Brest, le député LFI Pierre-Yves Cadalen monte à nouveau au créneau.
Pierre-Yves Cadalen, député de la deuxième circonscription du Finistère (Brest centre), monte à nouveau au créneau à propos des interdictions de circuler sur le pont Albert-Louppe, entre Plougastel-Daoulas et Le Relecq-Kerhuon. Dans un communiqué, le parlementaire LFI soutient la fronde des conducteurs de voitures sans permis et demande publiquement au sous-préfet de Brest de motiver sa décision, qualifiée par l’élu « d‘assez floue ».
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Un décompte des voitures réclamé
Jugeant « fragile » l’hypothèse que les voiturettes puissent être à l’origine de l’effritement de « blocs de béton », Pierre-Yves Cadalen réclame un décompte des véhicules empruntant l’ouvrage.
À propos de la sécurité routière (les services de l’État ont déploré des accrochages sans gravité entre piétons et voitures sans permis), le député rappelle que « le maire de Plougastel a proposé une solution raisonnable et facile à mettre en place pour assurer la sécurité des usagers : un marquage au sol pour identifier les zones piétonnes, cyclables et réservées aux voiturettes ».
« Bâtons dans les roues »
Alors que des laissez-passer peuvent se négocier au cas par cas (en sous-préfecture ou dans les mairies de Plougastel-Daoulas ou Le Relecq-Kerhuon), « l’injustice paraît flagrante à ces habitants et usagers, d’autant que le pont de l’Iroise est déjà saturé d’embouteillages quotidiens, poursuit l’élu. Dans un contexte où nous tentons tous ensemble de réduire notre impact sur l’environnement, il est curieux de mettre des bâtons dans les roues des véhicules sans permis, souvent moins polluants ».
L’injustice paraît flagrante
Pointant, enfin, les difficultés d’accès au pont pour les services de secours, Pierre-Yves Cadalen demande solennellement au sous-préfet « de bien vouloir nous envoyer les éléments factuels qui établissent le lien entre le passage des voitures sans permis et les dégradations du pont, justifiant ainsi la décision ».
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