Réunis en collectif depuis la vente du camping de Kerolland (Beg-Meil) à un groupe immobilier, des propriétaires de mobil-home attendent leur nouveau contrat de location.
Par Catherine JAOUEN.
Le camping de Kerolland, à Beg Meil, à Fouesnant (Finistère), a été vendu au groupe immobilier Giboire. Réunis au sein d’un collectif, des usagers, propriétaires de mobil-home installés sur site, mènent la fronde. Ils ont lancé une pétition en février 2024. Elle a recueilli 7 800 signatures.
Par courrier, Giboire s’est engagé « sans réserve afin d’assurer la continuité des services du camping a minima pour les deux prochaines saisons ».
À cette fin, de nouveaux exploitants ont été « sélectionnés » pour assurer l’ouverture du camping « dès le premier week-end d’avril comme habituellement ».
Sauf que le site ne devrait pas rouvrir comme prévu à cette date. Et ce, même si des travaux préparatoires, comme la taille des haies, ont lieu actuellement.
Râpé pour la première semaine de Pâques
« Au mieux, le camping rouvre le 13 avril 2024, avance un membre du collectif. Des personnes, qui ont un mobil-home à Kerolland pensaient en profiter durant la première semaine des vacances de Pâques, ne pourront pas le faire : le site ne sera pas ouvert. »
Les usagers propriétaires attendent aussi leur nouveau contrat de location. « Nous n’arrivons pas à joindre les personnes en charge du dossier, poursuit ce membre du collectif, qui tente de sensibiliser des parlementaires.
Que se passera-t-il à Kerolland au-delà des deux ans de poursuite d’activité ? Comment le site peut-il évoluer ? « Il n’y a aucun projet précis arrêté à ce stade, il est à définir, et c’est là tout le sens de la démarche. Seule conviction, maintenir une activité économique créatrice d’empois à l’année », assurait un représentant de Giboire, sollicité par Ouest-France.
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