Écoles d’art en Bretagne : L’Eesab se dit serein après les propos de la ministre (OF.fr-22/03/24)

Lors d’une mobilisation des étudiantes et étudiantes des écoles d’art (ici à Quimper dans le Finistère), en mars 2023.
Lors d’une mobilisation des étudiantes et étudiantes des écoles d’art (ici à Quimper dans le Finistère), en mars 2023. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La ministre de la Culture Rachida Dati a mis les écoles d’art territoriales sous pression lors d’une audience devant l’Assemblée nationale, le 19 mars 2024. Forough Dadkhah, présidente de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (Eesab) a échangé avec ses homologues ce vendredi 22 mars 2024.

Par Nelly CLOAREC

C’était réunion de crise qui a réuni, ce vendredi 22 mars 2024, trente-trois présidentes et présidents d’écoles d’art territoriales de France. Elle a été organisée quatre jours après les propos tenus par la ministre de la Culture Rachida Dati lors d’une audience à l’Assemblée nationale. La ministre a en effet envisagé la fermeture de certaines d’entre elles, parmi celles qui ont le moins de moyens et le moins de résultats, comme le rapporte France Info.

Forough Dadkhah, vice-présidente à la Région Bretagne et à Quimper Bretagne occidentale (QBO) préside l’École européenne supérieure d’art de Bretagne, forte de quatre sites : Brest, Quimper, Lorient et Rennes. Elle a assisté à cette réunion, suivie d’un échange avec un représentant du ministère de la Culture.

« Dans le top 5 »

Selon l’élue, « en Bretagne, on peut raisonnablement être serein : l’Eesab figure dans le top 5 des trente-trois écoles territoriales et bénéficie d’une forte attractivité sur Parcoursup ». Deux écoles, « très fragilisées », sont repérées : celles de « Châlon-sur-Saône et de Valenciennes », indique l’élue.

« Les collectivités investissent »

Elle rapporte le souhait des présidentes et des présidents, émis après cette annonce de la ministre qualifiée de « brutale » : « Ces écoles d’art territoriales vivent grâce au soutien financier des collectivités. L’État n’intervient qu’à hauteur de 10 %. Nous demandons à ce que ce niveau de financement soit maintenu, voire augmenté alors que la précarité étudiante est croissante. Ainsi, nous souhaiterions pouvoir exonérer les étudiants boursiers des frais d’inscription, comme pour tous les autres étudiants. Nous ne sommes pas en mesure de le faire. »

Elle évoque l’investissement des collectivités pour faire vivre ces écoles. Quimper, par exemple, va mettre 7 millions d’euros sur la table pour engager des travaux de mise en accessibilité de l’école : « Un engagement très fort de la collectivité. »

L’an dernier, écoles d’art et d’architecture, partout en France, avaient engagé un mouvement d’occupation et de blocus d’établissements pour réclamer davantage de moyens de la part du ministère de la Culture.

source: https://www.ouest-france.fr/education/enseignement/ecoles-dart-en-bretagne-leesab-se-dit-serein-apres-les-propos-de-la-ministre-6e704864-e86e-11ee-ba74-12897b706ed5

URL de cet article: https://lherminerouge.fr/ecoles-dart-en-bretagne-leesab-se-dit-serein-apres-les-propos-de-la-ministre-of-fr-22-03-24/

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