Ce jeudi, à Saint-Divy, les salariés en grève de l’usine Oxymontage ont poursuivi un mouvement auquel ils n’entendent pas pour l’heure mettre fin.
Par Hervé CORRE.
Lundi 25 novembre 2024, à l’appel de la CFDT, 17 des 59 salariés de l’usine Oxymontage de Saint-Divy (fabrication et transformation de containers) se sont mis en grève suite aux Négociations annuelles obligatoires qui se sont achevées sur un désaccord entre direction et employés.
Depuis, malgré une nouvelle rencontre entre les deux parties, mardi 26 novembre, le mouvement se poursuit et, ce jeudi 28 novembre, les grévistes ont redit les raisons de leur mobilisation. Ils réclament tout d’abord une revalorisation salariale de l’ordre de 3 % quand leur directeur général, Emmanuel Audra, leur propose une hausse de 1,7 %.
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Ce n’est pas tout. « Notre autre priorité, c’est la prise en compte de la pénibilité du travail et la reconnaissance des expositions aux risques », complète Christophe Martinez, délégué CFDT. Il poursuit : « Cette pénibilité et cette exposition doivent être quantifiées et mises au crédit des salariés pour que ceux-ci puissent, avec leur compte pénibilité, accéder à des formations, partir à la retraite plus tôt ou bénéficier d’un départ progressif avec des temps de travail aménagés ».
La CFDT refuse l’invitation
Ce jeudi 28 novembre, Emmanuel Audra a rencontré les grévistes puis les autres personnels. Face à l’absence d’avancées jugées concrètes ou suffisantes, la CFDT a décidé de continuer le mouvement. La grève devrait donc se poursuivre ce vendredi 29 novembre et reprendre en début de semaine prochaine.
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