L’after du teknival non autorisé, organisé sur les pistes de l’aérodrome de Quimper entre le vendredi 29 mars et le lundi 1er avril prend, ce mardi 2 avril en fin de journée, une tournure judiciaire. Le parquet de Quimper dit envisager le placement en garde à vue de ceux identifiés comme les organisateurs.
Par Olivier SCAGLIA.
Plusieurs centaines d’amendes à 135 € adressées aux conducteurs des véhicules sortant de l’enceinte pour occupation illicite du terrain aéroportuaire. Mais pas seulement. Ce mardi 2 avril, au terme du teknival non autorisé qui s’est déroulé sur les pistes de l’aérodrome de Quimper entre la nuit de vendredi à samedi 30 mars et lundi 1er avril rassemblant plus de 10 000 personnes chaque soir, l’aventure prend une dimension judiciaire.
Notamment par la confiscation de matériel de sonorisation et de certains véhicules à laquelle se sont attelés les gendarmes déployés aux entrées du site. « Ceux que nous identifierons comme des organisateurs pourraient bien faire l’objet de gardes à vue », indiquait le procureur de la République au palais de justice de Quimper, assurant qu’aucune procédure de ce type n’avait été engagée à 18 h.
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Deux poids lourds semblaient intéresser les forces de l’ordre
100 à 200 véhicules, dont une majorité de fourgons et camions étaient toujours stationnés sur le lieu de la fête, ce mardi en fin de journée, quittant les lieux au compte-gouttes.
Selon nos informations, des discussions auraient été engagées dès la mi-journée entre les teufeurs toujours sur place et les autorités quant au nombre de véhicules à saisir. Deux poids lourds semblaient particulièrement intéresser les forces de l’ordre. « L’un contenant un important matériel de sonorisation et l’autre du matériel de cuisine », détaillait le parquet en fin de journée.
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