Financement des universités : le cri d’alarme de Pascal Olivard et de l’UBO (LT.fr-28/11/24)

Dans un communiqué, Pascal Olivard, président de l’Université de Bretagne Occidentale, annonce soutenir pleinement le cri d’alarme de l’association France Universités. (Photo d’archives Le Télégramme/Romain Haillard)

Pascal Olivard et l’UBO montent au créneau. Dans un communiqué, le président de l’université joint sa voix au cri d’alarme lancé par l’association France Universités sur leur financement.

Soulignée depuis de longs mois par le président de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), la question du financement des universités inquiète sérieusement leurs représentants. La semaine dernière, les présidentes et présidents ont ainsi alerté le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Patrick Hetzel – que Pascal Olivard a d’ailleurs rencontré le 7 novembre, « de la situation financière intenable des universités, conséquence des mesures nationales prises par l’État ».

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4,50 M€ de déficit en 2024, encore plus en 2025

Dans un communiqué envoyé ce jeudi 28 novembre, le président de l’UBO prévient que « si le gouvernement confirmait son intention d’augmenter, sans compensation, le Compte d’Affectation Spéciale pension (CAS), c’est un nouveau surcoût de 1,90 M€ qu’il va prélever sur le budget 2025 de notre université ». Pascal Olivard a ainsi récemment annoncé que le déficit de l’UBO pour l’année en cours s’établissait à 4,50 M€ et que les prévisions pour 2025 « étaient encore moins bonnes ».

C’est donc un véritable cri d’alarme que lancent les universités françaises qui préviennent l’État : si leurs revendications n’étaient pas entendues, elles seraient contraintes « de baisser les capacités d’accueil sur Parcoursup et donc le nombre de places pour les futurs bacheliers », « fermer des sites universitaires délocalisés », « réduire leur offre de formations », « revoir à la baisse voire stopper la rénovation de son patrimoine immobilier », « réduire le niveau de service » ou « basculer une partie des enseignements à distance pendant la période hivernale ».

Face à ces difficultés financières, l’UBO s’apprête d’ailleurs à acter, lors de son prochain conseil d’administration, la baisse de ses capacités d’accueil en psychologie et en Staps. « Université de valeurs, l’UBO regretterait d’être condamnée à dégrader la qualité de ses formations et de sa recherche, au détriment de l’avenir de la jeunesse », conclut le communiqué.

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Source: https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/financement-des-universites-le-cri-dalarme-de-pascal-olivard-et-de-lubo-6712401.php

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