À l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, le collectif Nous Toutes 29 organise une marche, lundi 25 novembre, à Quimper. L’occasion de rappeler que dans la cité de l’Odet comme ailleurs, il reste encore beaucoup à faire.
Par Laura AYAD.
À vos pancartes ! Dans le sillage de l’appel national à la mobilisation, le collectif quimpérois Nous Toutes organise, ce lundi 25 novembre, en partenariat avec la ville de Quimper et le Collectif trans en Finistère-Sud en mixité choisie (CTFES), une marche militante contre les violences faites aux femmes. Baptisée « War sav ! », (Levons-nous en breton), il s’agit de la quatrième marche de ce genre organisée à Quimper. Un événement phare dans la lutte des droits des femmes et des minorités, qui rappelle que les violences sexistes et sexuelles ne se limitent pas aux grandes métropoles.
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« Certaines personnes ont le sentiment que le combat pour la cause des femmes et des minorités est acquis. Mais en réalité, partout dans le monde, il n’avance pas. Voire, il régresse dans certains endroits, déplore Denise Maréchal, membre de Nous Toutes 29. Même à Quimper, le combat n’est pas gagné : quand nous interrogeons les jeunes filles, elles sont très nombreuses à nous raconter avoir déjà été victimes de harcèlement ou de violence. »
Chacun à son échelle, lutter contre les violences
D’un point de vue logistique, la marche débutera à 18 h au niveau de la place de Résistance, avec des prises de parole. Les marcheurs se rendront ensuite sur la place Saint-Corentin où la chorale Kanit’ta, de Douarnenez, entonnera un chant de soutien avec les femmes afghanes, et où seront cités les noms des victimes de féminicides. Elle reprendra ensuite son cours jusqu’au plateau de la Déesse, via la rue Kéréon. En amont, un atelier est organisé à partir de 16 h au Kafé Superflux, rue du Cosquer, pour confectionner des pancartes. Un temps sera également pris après la marche, au Kafé Superflux, pour échanger entre participants.
« Le but de ce genre d’événement, c’est aussi de faire prendre conscience aux gens qu’on peut tous être acteurs de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, expose Denise Maréchal. C’est compliqué d’attendre des associations qu’elles fassent tout le boulot et d’espérer que les victimes se libèrent seules de l’emprise… Si chacun d’entre nous réagit aux propos sexistes et aux violences dont il est témoin, alors on changera la société. » Elle espère aussi que les hommes seront de la partie ce lundi. « On voit le 25 novembre comme une journée par les femmes et pour les femmes. Mais on veut rappeler que tout le monde a sa place dans ce combat. On aimerait bien un jour passer la main et que les garçons que l’on éduque aujourd’hui fassent avancer les choses… Parce qu’in fine, eux aussi sont victimes de ce système patriarcal. »
Pratique
Marche contre les violences faites aux femmes, lundi 25 novembre, à Quimper. Rassemblement à 18 h sur la place de la Résistance. Départ à 18 h 30, puis rassemblement Place Saint-Corentin à 19 h. After militant à partir de 20 h 30 au Kafe Superflux, rue du Cosquer.
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