Le centre-ville de Brest (Finistère) a vu défiler un millier de manifestants, ce mardi 1er octobre 2024, attendant de pied ferme les annonces du gouvernement sur la réforme des retraites et les coupes budgétaires.
Par Emmanuelle FRANCOIS.
Un millier de personnes (plus de 2 500 selon l’intersyndicale) s’est réuni sur la place de la Liberté à Brest (Finistère), ce mardi 1er octobre 2024, à l’appel de plusieurs syndicats (CGT, Solidaires et FSU, des organisations de la jeunesse), pour réclamer l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation des salaires.
« On a choisi ce jour parce que Michel Barnier va donner son discours devant l’Assemblée nationale, explique Yohann, 43 ans, de la CGT Arsenal. Pour le moment, en termes de mobilisation, ce n’est pas foufou… On peut avoir l’impression que quoi qu’on fasse, rien ne changera ; mais il ne faut pas penser comme ça et continuer à se mobiliser. »
«On ressent un mécontentement généralisé»
Même observation pour Marie, 34 ans, éducatrice, avant que le cortège ne remonte la rue Jean-Jaurès. « Pour les manifestations contre la réforme des retraites, la place de la Liberté pouvait être noire de monde, même en cas de tempête ! On ressent un mécontentement généralisé ; on espère que Michel Barnier va écouter un peu plus les revendications… » Venue avec des amies, elle craint les baisses de financement des services publics. « Dès qu’on coupe dans les services sociaux et les hôpitaux, ça impacte forcément la société derrière. »
Yvon, 83 ans, retraité des télécoms, mise sur l’optimisme. « Même si c’est le gouvernement le plus à droite qu’on ait eu, on espère qu’une forte mobilisation arrivera à le faire changer d’avis sur la réforme des retraites, et que les gens puissent partir, comme moi, à 60 ans. »
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