L’antisionisme, condition indépassable pour une gauche anticoloniale et antiraciste (ContreTemps-16/10/25)

Thomas Vescovi explique en quoi l’antisionisme est un impératif pour une gauche anticoloniale et antiraciste. Pour cela, il revient sur l’histoire du sionisme et développe une réflexion sur les significations de l’antisionisme, notamment à partir de ses travaux sur la société israélienne.

Rappelons qu’outre les différents antisionismes élaborés par des courants très minoritaires de la société israélienne, présentés ici par Thomas Vescovi, il faut compter avec l’antisionisme palestinien et arabe dont l’enjeu principal est la libération de la Palestine. Au nom de cet objectif, une lutte anticoloniale palestinienne et arabe se déroule depuis près de cent ans, dont les élaborations théoriques et les stratégies doivent aussi nourrir les positionnements de toute gauche aspirant à rompre avec l’européocentrisme.

Par Thomas VESCOVI.

La question du sionisme peut être abordée sous trois angles : un débat théorique, une analyse pratique, et un questionnement sur son actualité.

D’un point de vue théorique, le sionisme peut être défini comme un mouvement nationaliste juif visant à se libérer de la persécution antisémite par la construction d’un État[1]. Ce projet étatique sous-tend de nombreux débats autour des notions d’identité (« qu’est-ce qu’être Juif ? »), de nation (« existe-t-il un fait national juif ? »), de peuple (« existe-t-il un peuple juif ? »), de la nature de l’État à créer (théocratique, libéral, socialiste…), mais aussi du rapport des populations juives au diasporisme[2] et aux meilleures stratégies pour lutter contre l’antisémitisme. Ces débats ont été inhérents au mouvement sioniste et ont nourri la vie intellectuelle juive européenne tout au long des XIXe et XXe siècles. C’est à ce titre que se sont développés, parmi les communautés juives, les premiers positionnements antisionistes[3], qu’ils émanent du marxisme, de l’humanisme libéral ou du rabbinat[4]. La littérature à ce sujet est riche et les débats continuent d’être vifs[5].

À ce stade, une question mérite d’être posée : considérant qu’au sein des luttes antiracistes les modalités doivent être d’abord discutées par les premiers concernés, qu’aurais-je à faire, en tant qu’homme blanc non-juif, dans ce débat théorique ? Si la revendication d’un État est devenue à travers l’histoire pour une partie significative des communautés juives la solution centrale pour être protégée de l’antisémitisme, assurément que nous pouvons le regretter en considérant que d’autres voies sont possibles que celle d’un nationalisme ethnoreligieux, mais suis-je le mieux placé pour le contester ?

En d’autres termes, contrairement à l’idée répandue selon laquelle les antisionistes s’opposeraient par principe à l’existence d’un État juif, l’opposition n’est pas fondamentalement théorique mais strictement pratique.

Nationalisme colonial, colonialisme nationaliste

Aux origines du mouvement sioniste, non seulement son caractère colonial est affirmé[6], mais la réalité concrète de la présence d’une population sur la terre convoitée pour réaliser le projet national est prise à bras le corps : l’historien Nur Masalha[7], notamment, a montré combien l’idée de « transfert » a été récurrente dans les débats des congrès sionistes et au sein des échanges épistolaires de ses dirigeants. Lorsque sont entendus aujourd’hui au sein du gouvernement israélien des ministres plaider pour le « déplacement » des Palestiniens de Gaza, c’est-à-dire un nettoyage ethnique, ils ne s’inscrivent pas en rupture de l’histoire du sionisme, mais pleinement dans sa continuité sous une forme radicalisée.

En 1946, à la veille du vote onusien, si le mouvement sioniste ne dispose que de 9 à 10 % maximum du territoire palestinien, pour une population deux fois moins nombreuses, il est cependant parvenu à constituer les bases d’institutions pré-étatiques. Celles-ci s’avèrent décisives pour imposer par la force un État sur 78 % de la Palestine et expulser près des deux tiers de la population arabe. Dès le lendemain de cette séquence, le narratif israélien a cherché à réfuter le caractère originellement colonial de son entreprise, pourtant assumé à ses débuts.

Le premier argument, qui repose sur l’absence d’une métropole, ne tient pas face à la réalité des faits. Rappelons que déjà dans les années 1950, l’historiographie palestinienne, suivie par une partie du champ intellectuel français, a appréhendé la création d’Israël comme une construction coloniale, ce que les settler colonial studies sont venues affirmer avec davantage de détails et de précisions à partir des années 2010[8]. Le sionisme n’aurait jamais pu se réaliser sans l’aide conséquente apportée par des fondations occidentales, le soutien logistique d’États européens, puis l’armement soviétique fourni lors de la première guerre israélo-arabe.

Ce dernier constitue d’ailleurs le second argument, systématiquement invoqué pour relativiser l’expulsion des Palestiniens en 1948, en faisant une « conséquence malheureuse » d’un affrontement militaire. Or, l’entrée en guerre des États arabes ne se produit qu’au lendemain de la déclaration d’indépendance d’Israël, le 14 mai 1948 : environ 400 000 Palestiniens ont alors déjà été contraints à l’exil forcé, dans un contexte d’affrontements irréguliers entre groupes armés arabes et juifs depuis janvier de cette année. Le nettoyage ethnique de la Palestine ne s’opère pas en conséquence de la guerre, mais comme le projet essentiel à la réalisation du projet sioniste qui ne peut avoir lieu qu’en ayant anéanti les moyens de défense des autochtones.

Dès lors, le positionnement antisioniste, avant toute chose, découle de l’anticolonialisme. C’est parce que le sionisme, qui passe par l’émigration et le rassemblement d’une population sur une terre, transforme ces émigrés en colon, que l’anticolonialisme nous oblige à nous y opposer. Parce que la sécurité promise à ces populations par cette émigration ne se réalise qu’au travers d’un projet colonial, et donc la dépossession des Palestiniens, que l’anticolonialisme nous oblige à nous y opposer.

Arrivé à ce stade, apportons deux précisions essentielles.

En aucun cas cet anticolonialisme ne nie la réalité d’une potentielle relation affective et/ou culturelle des populations juives à travers le monde avec la Palestine. En revanche, cette relation ne peut en aucun cas être constitutif de droits particuliers sur cette terre : pour paraphraser Elias Sanbar, « la Bible n’est pas un cadastre »[9].

De la même manière, en aucun cas cet anticolonialisme ne s’oppose à l’émigration de population juive en Palestine, fidèle au principe de la libre circulation des êtres humains. Ce à quoi cet antisionisme s’oppose, c’est au fait que l’organisation sioniste se soit appuyée, et continue de le faire, sur cette émigration pour constituer au début du XXe siècle une société à part de celle existante[10], puis à partir de 1948 en remplacement par le biais de politiques coloniales et d’apartheid[11].

En d’autres termes, c’est parce que le sionisme constitue un colonialisme de peuplement[12] que le positionnement antisioniste se justifie. Il ne s’agit pas d’une « question juive », mais d’un enjeu colonial.

En étant le fruit d’une expropriation coloniale, l’État d’Israël, tel qu’il s’établit en 1948, ne peut se définir autrement que sur une base ethniciste et profondément inégalitaire. L’intellectuel et dirigeant politique Ilan Halevi[13] expliquait qu’en s’affirmant depuis sa création comme État juif, Israël distingue parmi ses citoyens ceux qui sont Juifs et auquel l’État appartient et ceux qui ne le sont pas et auquel l’État va délivrer certains droits sans une égalité pleine et entière. Jusqu’à aujourd’hui, la législation israélienne comprend encore près d’une cinquantaine de lois d’apartheid structurant le statut de sous-citoyenneté des non-Juifs, à commencer par les 18 % de Palestiniens[14], descendants des quelques 160 000 autochtones qui n’ont pas été chassés hors de la Palestine pendant la nakba.

Tel qu’il se réalise au prisme de la création d’Israël, le mouvement sioniste place le racisme et l’inégalité des droits comme des normes acceptables. L’évolution extrême droitiste de la société israélienne et de ses dirigeants ne constitue en aucun cas une rupture avec l’histoire du pays, mais une évolution politique et intellectuelle nourrie par les fondements coloniaux, ethnicistes et suprémacistes d’Israël[15]. Un racisme qui, rappelons-le, s’est aussi appliqué à l’égard de populations juives, à l’instar des Juifs dits orientaux, originaires du monde musulman. Les universitaires Ella Shohat[16] ou Yakov Rabkin[17], à travers leurs travaux, ont démontré comment le sionisme, par le colonialisme, a participé à la construction d’une antinomie entre arabité et judéité.

Un colonialisme en échec

Mais ce projet sioniste s’est confronté à un échec. Alors qu’en Australie ou en Amérique du nord, les colonialismes de peuplement ont réussi à faire disparaître les autochtones, la quête en Palestine pour plus de terres et le moins d’autochtones s’est enrayée. Si la souveraineté israélienne est une réalité de la mer Méditerranée au fleuve Jourdain, soit la délimitation géographique de la Palestine historique, la démographie conteste la viabilité de cette emprise coloniale avec un équilibre entre Arabes et Juifs[18].

Cette configuration place Israël face à une équation pouvant se résumer ainsi : maintenir le caractère juif de l’État conduit à structurer sur l’ensemble de la Palestine historique un régime d’apartheid au détriment de toute prétention démocratique ; soutenir un idéal démocratique conduit inexorablement à s’attaquer aux structures coloniales et suprémacistes de l’État, délaissant son caractère juif. La droite et l’extrême droite israéliennes soutiennent sans ambiguïtés la première option, assurant même agir au nom de la défense de la démocratie, comme le démontre la sociologue Nitzan Perelman en parlant de « democratic washing »[19].

Du côté de l’opposition sioniste à Netanyahou, le refus de l’option démocratique et d’un État pleinement égalitaire peut être moins assumé, mais n’en demeure pas moins réel. Les manifestations de 2023 contre la réforme judiciaire du gouvernement Netanyahou en sont une illustration[20] : au terme des quarante semaines d’une historique mobilisation, jamais la contradiction d’un État à la fois juif et démocratique n’a été réellement interrogée, ni les structures coloniales des institutions que les manifestants tenaient à défendre, à commencer par la Cour suprême.

Cette seconde option peut quant à elle connaître deux variables. D’une part, celle de la construction d’un État binational sur l’ensemble de la Palestine historique[21]. D’autre part, le soutien à la solution à deux États mais en défendant une transformation radicale d’Israël pour faire advenir un « État de tous ses citoyens ». Cette dernière variable est parfois interprétée comme une défense indirecte du sionisme, alors même que ses partisans récusent cette affirmation. À titre d’exemple, le Parti communiste israélien soutient indéfectiblement la solution à deux États avec un Israël radicalement réformé, tout en appréhendant le sionisme comme « une idéologie basée sur le suprémacisme et le racisme »[22].

Que faire du sionisme ?

La réalité démographique actuelle était prévisible dès 1967, et ce n’est pas un hasard si les années 1970 ont été riches en Israël de débats pour repenser le sionisme. Il y a ainsi eu, à gauche, le courant post-sioniste[23], les appels à dé-sioniser Israël[24] ou à former une nation hébraïque israélienne plutôt que juive. À l’autre extrémité du champ politique, la droite n’a pas été absente de ces réflexions, en façonnant un néo-sionisme qui connaît une première victoire électorale en 1977, avant de devenir le courant politique hégémonique dans les années 2000[25].

Les néo-sionistes réfutent l’idée que le sionisme serait dépassé dès lors qu’Israël a été créé et enraciné, puisque de leur point de vue demeurent des territoires sous contrôle israélien mais où la souveraineté juive n’est pas encore une réalité effective, à savoir la bande de Gaza et la Cisjordanie notamment. Ce néo-sionisme va également renforcer le caractère ethniciste, religieux et d’apartheid de l’État, à l’image de la Loi fondamentale dite d’État-nation du peuple juif votée à l’été 2018[26].

Confronté à cette réalité pratique du projet sioniste, l’antisionisme apparait comme un positionnement politique naturel pour demeurer fidèle aux convictions anticoloniales et antiracistes. Toutefois, les débats autour de cette question ces dernières années prouvent, qu’à gauche, il n’en n’est rien. Aussi pouvons-nous entendre que l’antisionisme serait en réalité « anachronique » dès lors qu’Israël existe : les antisionistes chercheraient à aller contre l’histoire en rejouant 1948 à l’envers. Ou encore que le positionnement antisioniste ne prendrait pas en compte le « sionisme d’origine », en d’autres termes celui théorique de la construction d’un État-refuge.

Ces deux postulats tendent ainsi à plaider pour un délaissement de l’antisionisme au profit du soutien à un « sionisme libéral et démocratique » ou à ménager les critiques envers un « sionisme de gauche » avec qui des convergences politiques seraient possibles.

Mais un tel sionisme a-t-il déjà existé en pratique ? À quel moment et en quel lieu, depuis 1948, les Palestiniens ont-ils pu rencontrer ce « sionisme libéral et démocratique ou socialisant » ? La réalité pratique est aussi brutale que concrète : peu importe la couleur des gouvernements, la politique israélienne à l’égard des Palestiniens s’est résumée à la violence de la soldatesque et la dépossession de leur terre, de leur culture, de leur identité, par le colonialisme. Actuellement, dans le champ politique israélien, il n’existe aucune figure ou représentation d’un « sionisme libéral » défendant sans ambiguïté le droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

Une telle offre politique pourrait-elle advenir ? Il convient d’en rester sur une analyse empirique et matérielle : les responsables politiques israéliens issus du champ sioniste ont toujours privilégié la préservation de l’État colonial aux dépends des droits des Palestiniens. La diplomatie publique israélienne, ou hasbara, s’est employée à longueur d’argumentaires à façonner un narratif afin de justifier les pires injustices à l’encontre des Palestiniens : le gouvernement militaire d’exception (1948-1966) consacrant leur humiliation et leur expulsion comme une méthode légitime de gestion, la colonisation et l’occupation de leurs terres avec leur lot d’exactions et de meurtres, la mise en place de centaines de check-points qui étouffent leur quotidien, la construction d’un mur qui sépare des familles et empêche des paysans d’accéder à leurs champs, l’incarcération massive de centaines de milliers d’individus (sans distinction de religion, de sexe ou d’âge), la destruction de milliers de maisons… Et à présent un génocide.

La séquence Rabin-1993 ne serait-elle pas un contre-exemple de ce qui précède ? Cet argument devenu central dans la défense de l’idée qu’un autre sionisme est possible reste fallacieux à plus d’un titre. Tout en reconnaissant le logique espoir que les accords d’Oslo ont pu faire naître, nombre d’études et d’ouvrages ont démontré le piège qu’ils ont constitué : une puissance coloniale imposant au colonisé une réforme du régime d’occupation sans jamais remettre en question les structures et les rapports de domination[27].

Enfin, le dernier argument fréquemment mobilisé pour soutenir le caractère inopérant du positionnement antisioniste tient à mettre en avant un soutien prétendument massif des populations juives à travers le monde en faveur du sionisme. Bien que martelé de façon péremptoire, rappelons que cette affirmation ne repose sur aucune étude empirique et mériterait, dans tous les cas, d’observer dans le détail la complexité des positionnements réels.

Surtout, l’extrême droitisation d’Israël et le génocide à Gaza nourrissent la réflexion sur une reconsidération de la relation entretenue par une partie des juifs occidentaux avec Israël, comme le montrent les textes récents de Peter Beinart[28] ou Naomi Klein[29]. Mais aussi, rappelons-le, c’est précisément parce que l’idéal d’un ou de deux États pleinement égalitaires sur la Palestine historique contrevient à la réalité pratique du sionisme que des organisations juives, en Israël comme ailleurs, continuent de se proclamer antisioniste par fidélité à l’anticolonialisme et à l’antiracisme.

Arrivé au terme de cet argumentaire, il reste à se confronter à un enjeu déterminant pour la stratégie politique à adopter : l’antisionisme ne peut pas se suffire à lui-même. Différents exemples par le passé ont montré qu’une position antisioniste stricte et vide de toute autre grille d’analyse pouvait mener à soutenir des dictatures par simple convergence antisioniste et campiste, mais aussi à se risquer à une forme de confusionnisme tant à l’extrême droite plusieurs figures ont su maquiller leur antisémitisme derrière une posture antisioniste.

Dès lors, le positionnement antisioniste doit en permanence être adossé à un engagement antifasciste, antiraciste et croisé à une grille de lecture décoloniale. De son côté, le mouvement antiraciste ne peut pas prétendre être en capacité de pointer le plus finement possible les rapports de domination au sein de la société française s’il manque de lucidité sur les systèmes oppressifs à travers le monde, dont l’État colonial israélien, fruit du projet sioniste, fait pleinement partie.

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Ce texte est tiré des interventions réalisées les vendredi 22 et dimanche 24 août lors des universités d’été de La France insoumise et de Révolution écologique pour le Vivant.

Thomas Vescovi, doctorant en Études et sciences politiques (Ehess/ULB), auteur de L’échec d’une utopie, une histoire des gauches en Israël (2021), et membre fondateur du collectif Yaani.

Notes

[1] Nous lirons notamment Zeev Sternhell, Aux origines d’Israël (1996) et Walter Laqueur, Histoire du sionisme Vol. 1 et 2 (1994).

[2] Béatrice Orès et Sonia Fayman, « Comment le sionisme instrumentalise le concept de diaspora », Yaani.fr, 31 mai 2025 : https://www.yaani.fr/2025/05/31/comment-le-sionisme-instrumentalise-le-concept-de-diaspora/

[3] Béatrice Orès, Michèle Sibony et Sonia Fayman, Antisionisme. Une histoire juive (2023).

[4] Yakov Rabkin, Au nom de la Torah: une histoire de l’opposition juive au sionisme (2004).

[5] Sarah Benichou et Tal Madesta, « Depuis le 7-Octobre, des voix juives de gauche en ébullition », Mediapart, 24 mai 2024 : https://www.mediapart.fr/journal/france/250524/depuis-le-7-octobre-des-voix-juives-de-gauche-en-ebullition

[6] Michael Seguin, « Conceptualiser la colonialité d’Israël : retour sur la trajectoire d’une analyse polémique », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique [En ligne], 131, 2016 : http://journals.openedition.org/chrhc/5192

[7] Nur Masalha, Expulsion of the Palestinians. The Concept of “Transfer” in Zionist Political Thought, 1882-1948 (2012).

[8] Leila Seurat, « Palestine. La recherche au défi du discours colonial », Orient XXI, 14 janvier 2025 : https://orientxxi.info/magazine/palestine-la-recherche-au-defi-du-discours-colonial,7902

[9] Elias Sanbar, Figures du Palestinien. Identités des origines, identité du devenir (2004) et Les Palestiniens dans le siècle (2007).

[10] Deborah Bernstein, Constructing boundaries: Jewish and Arab Workers in Mandatory Palestine (2000) et Zachary Lockman, Comrades and Enemies: Arab and Jewish Workers in Palestine, 1906-1948 (1996)

[11] Ilan Pappé, Le nettoyage ethnique de la Palestine (2008) et Thomas Vescovi, L’échec d’une utopie, une histoire des gauches en Israël (2021).

[12] Sbeih Sbeih, « Sur la condition coloniale en Palestine », Contretemps, 24 juillet 2024 : https://www.contretemps.eu/author/sbeih-sbeih/

[13] Lire notamment Ilan Halevi, Sous Israël, la Palestine (1978) et Question juive. La tribu, la loi, l’espace (2016).

[14] Ben White, Être palestinien en Israël. Ségrégation, discrimination et démocratie (2015) et Thomas Vescovi et Dominique Vidal, « Arabes israéliens : les discriminations au service de l’apartheid », Palestine Solidarité, n°85, juillet 2023 : https://www.france-palestine.org/Arabes-israeliens-les-discriminations-au-service-de-l-apartheid

[15] Sylvain Cypel, L’État d’Israël contre les Juifs (2020).

[16] Ella Shohat, Le sionisme du point de vue de ses victimes juives (2006) et Colonialités et ruptures. Écrits sur les figures juives arabes (2021).

[17] Yakov Rabkin, Judaïsme, islam et modernités (2022).

[18] « Territoire et population, les chiffres clés 2024 », Plateforme-palestine.org : https://plateforme-palestine.org/Territoire-et-population-les-chiffres-cles-2019

[19] Nitzan Perelman, « DemocraticWashing : le cas israélien », Yaani.fr, 29 juin 2024 : https://www.yaani.fr/2024/06/29/democraticwashing-le-cas-israelien/

[20] Thomas Vescovi, « La contestation au défi de l’occupation », Orient XXI, 28 mars 2023 : https://orientxxi.info/magazine/la-contestation-au-defi-de-l-occupation,6329

[21] Caterina Bandini et Thomas Vescovi, « Le charme discret de l’idée binationale », Yaani.fr, 15 septembre 2024 : https://www.yaani.fr/2024/09/15/le-charme-discret-de-lidee-binationale/

[22] Interview d’Ofer Cassif, député communiste au Parlement israélien, par Pierre Barbancey, dans L’Humanité dimanche, 4 septembre 2025.

[23] David Newman, « Le post-sionisme : une vision plus juste de la société israélienne contemporaine », Mouvements, 2004/3, n°33-34, 2004 [En Ligne] : https://shs.cairn.info/revue-mouvements-2004-3-page-49?lang=fr&tab=cites-par

[24] Michel Warschawski, Sur la frontière (2013).

[25] Uri Ram, Israeli Nationalism: Social conflicts and the politics of knowledge (2010).

[26] Dominique Vidal, « En Israël, les trois dimensions d’une dérive fascisante », Orient XXI, 10 juillet 2018 : https://orientxxi.info/magazine/en-israel-les-trois-dimensions-d-une-derive-fascisante,2542

[27] Lire notamment Gilbert Achcar, Gaza, un génocide annoncé (2025) et Xavier Guignard, Comprendre la Palestine (2024)

[28] Sylvain Cypel, « « Je ne crois plus en un État juif ». La bombe Peter Beinart », Orient XXI, 24 juillet 2020 : https://orientxxi.info/magazine/je-ne-crois-plus-en-un-etat-juif,4036

[29] Naomi Klein, « We need an exodus from Zionism », The Guardian, 24 avril 2024 : https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/apr/24/zionism-seder-protest-new-york-gaza-israel

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Source: https://www.contretemps.eu/antisionisme-condition-indepassable-gauche-anticoloniale-antiraciste/

URL de cet article: https://lherminerouge.fr/lantisionisme-condition-indepassable-pour-une-gauche-anticoloniale-et-antiraciste-contretemps-16-10-25/

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